Commencer une nouvelle vie : la psychologie des crises de la cinquantaine chez les hommes et les femmes

En psychologie de l’âge, toute vie humaine est considérée comme une alternance systématique de stades spécifiques.

Une crise survient lorsqu’il y a une non-intégration de l’attitude interne avec les conditions de vie externes caractérisées par certains symptômes. L’autorisation de stabiliser l’état interne est donc nécessaire.

La crise des 50 ans n’est pas liée à l’avenir, mais au passé — la personne est déçue par ce qu’elle aurait pu accomplir.

De quoi s’agit-il ?

La crise des 50 ans est une phase de réévaluation des croyances, des opinions familières. La vie personnelle cesse de susciter des sentiments anciens, les enfants quittent le domicile de leurs parents pour de longues périodes et les carrières professionnelles s’achèvent systématiquement.

Pendant cette période, il y a un risque de perdre des êtres chers (parents, proches, amis) et des réflexions émergent naturellement sur l’espérance de vie.

Les opinions reflètent les raisons qui ont poussé à prendre la décision plus tôt, ce qui conduit malheureusement souvent à la déception.

Le point de vue des scientifiques.

La maturité est la période la plus longue de la vie. Sa limite supérieure est interprétée de manière unique par différents auteurs (de 50-55 ans à 65-70 ans).

Le début de cette étape est généralement associé au moment de la retraite, à la fin de l’activité professionnelle.

Selon E. Ericsson, la maturité s’étend de 25 à 65 ans. C’est l’époque du plein épanouissement de la personnalité, lorsqu’une personne est capable de réaliser son potentiel interne de manière productive, d’atteindre les objectifs souhaités, de réussir sa carrière et de fonder une famille.

C’est l’époque de la réalisation de son propre objectif, de l’exploration de sa place dans la vie et de la réalisation de soi dans tous les domaines d’activité : dans la crise des 50 ans, les scientifiques ont défini le problème principal comme étant le choix entre la productivité et l’inertie.

Les lignes de développement progressif fournissent :

• La mise en œuvre créative ;.
• La productivité professionnelle.
• La continuité pour les générations futures.

Toute activité productive implique un intérêt pour les personnes qui montrent de l’intérêt, ce qui donne lieu à des idées qui intéressent les gens. La régression développementale implique l’absorption des besoins personnels.

La caractéristique la plus importante de la maturité est la prise de conscience de la responsabilité du contenu de sa vie, devant soi-même et devant les autres ; tous ceux qui sont entrés dans la crise des 50 ans doivent accepter ou rejeter l’idée qu’ils sont responsables de l’amélioration de tout ce qui peut contribuer à l’amélioration de la culture (E. Ericsson).

Pour sortir de la crise, il faut se débarrasser d’un maximalisme injustifié face aux problèmes de la vie. Cela se traduit par des exigences excessives envers soi-même et envers les autres. Un problème particulier pour surmonter les conflits internes est que l’accumulation d’expériences, de compétences, de connaissances et d’aptitudes précieuses pour une personne peut entraîner des difficultés à reconnaître les nouvelles tendances de la société.

BG Ananiev a noté que le déroulement de la crise dépend dans une large mesure de la nature de l’activité professionnelle, du prestige de la profession et de la compétence de l’individu. Les changements caractéristiques de l’activité mentale associés au vieillissement ne limitent pas nécessairement l’épanouissement professionnel d’un individu.

Quand survient-elle et combien de temps dure-t-elle ?

Une crise des 50 ans peut se produire sur une période de 45 à 50 ans et durer de quelques mois à plusieurs années. Les limites temporelles sont déterminées par le niveau de connaissances, d’aptitudes et de compétences, un ensemble de traits de personnalité, la situation de développement environnante et la capacité à faire face au stress et à trouver des moyens de sortir de situations difficiles.

Causes et caractéristiques des sexes

En période de crise, les hommes recherchent l’attention des femmes, veulent être importants, s’efforcent de surprendre et de plaire par tous les moyens possibles et renforcent leur estime de soi.

Souvent, les représentants de la moitié la plus forte de l’humanité trouvent du réconfort dans les bras de jeunes femmes, refusant obstinément de réaliser que leur intérêt peut simplement être dû à la viabilité financière de leur partenaire ou à ses relations bénéfiques qui aident les femmes à mener une vie meilleure. Une position honorable dans la société.

D’autres ressentent le besoin de transmettre leur expérience accumulée à la jeune génération et commencent activement à enseigner à leurs propres enfants ou veulent devenir instructeurs ou dirigeants de groupes spécialisés.

Une autre ligne de développement possible est la dépendance à l’égard des mauvaises habitudes. L’homme qui ne se trouve pas séduisant et qui ne ressent pas l’arrivée précoce de la vieillesse se console dans une réalité déformée parce qu’il ne peut pas accepter le déclin de son apparence, de ses capacités physiques.

Les stratégies comportementales des femmes en situation de crise sont principalement dues à la réorganisation hormonale du corps, qui affecte directement leur humeur, leur attitude envers elles-mêmes et la dureté des autres.

Les femmes sont beaucoup plus perspicaces que les hommes lorsqu’elles se sentent seules et vides lorsque leurs enfants quittent le domicile parental. Si, auparavant, chaque jour était rempli de préoccupations pour ceux qui en avaient besoin, il faut maintenant du temps pour s’habituer à l’absence d’un tel besoin.

Il est difficile pour les représentants de la belle moitié de l’humanité d’accepter le fait de vieillir. Pour tenter de changer leur apparence, les femmes ont recours à des procédures cosmétiques, achètent des moyens miraculeux et se rendent même chez le chirurgien.

Dans le domaine du sport, il n’y a pas de reproche à faire, mais si à 50 ans une femme commence à s’affamer ou à fatiguer son corps avec des activités physiques, sa santé peut en souffrir gravement.

Les étapes de l’évolution

La crise des 50 ans se produit progressivement. Dès que les enfants quittent la maison, les parents se mettent à travailler. La diminution progressive des capacités physiques, la fin de l’activité sexuelle, la détérioration de l’apparence, l’approche de la retraite — tout cela se produit à des années différentes, mais la personne essaie de compenser les différents problèmes. Obtenir plus de succès.

La dépression et la reconnaissance des déceptions accumulées surviennent lorsque les ressources d’accomplissement personnel prennent fin.

La crise peut être développée de plusieurs manières.

1. Une activité accrue dans la recherche d’opportunités progressives et prometteuses et le désir d’améliorer la qualité et les conditions de vie.
2. Acceptation de modèles de comportement destructeurs (alcoolisme).
3. L’humilité est la continuation d’une vie basée sur le principe «c’est ce que c’est».
4. La dépression est l’incapacité à surmonter les obstacles internes ou à prendre des mesures pour les éliminer.

Dans ce dernier cas, le trouble mental se développe rapidement et les capacités cognitives sont perdues. La personne cesse de surveiller sa propre santé, refuse d’effectuer des actions de routine et recherche la solitude.

Signes et symptômes.

Les principaux symptômes de la crise des 50 ans sont la non-réclamation, la solitude, la faiblesse et la peur de la mort. De la confusion, il ressort qu’ils ne veulent pas regarder la réalité en face. Il s’agit d’une incapacité à accepter le fait que la vie continuera après 50 ans : la peur de la mort est un symptôme de la crise.

La peur de la contradiction avec les stéréotypes publics apparaît spontanément :

• Emplois stables, grande expérience professionnelle.
• Famille forte et heureuse, pastorale.
• Enfants qui réussissent.
• Logement propre ;.
• Amis fidèles ;.
• Indépendance financière.

Parmi les signes de la crise de la cinquantaine : appels fréquents aux enfants ; larmes ; désir de s’occuper de quelqu’un d’autre ; tentative de changer d’apparence ; apprentissage de nouvelles choses pour être utile aux personnes aimées. La crise chez les hommes peut être jugée par leurs tentatives de changer leur image et d’attirer l’attention des femmes, en faisant des loisirs en dehors de la compagnie de jeunes amis.

Facteurs influençant le processus de la crise

Le processus de la crise des 50 ans est directement influencé par les caractéristiques de la vie familiale, les relations avec les enfants et les partenaires, la réussite dans les activités professionnelles et la capacité à organiser le temps libre — pour s’adonner à ses passe-temps favoris ou pour rendre service à la société.

La nature de la relation avec le groupe de travail influe également sur l’état psychoaffectif. Plus une personne entend souvent des propos offensants, plus elle a l’impression de ne pas être respectée par ses collègues et plus elle est insatisfaite de sa réussite professionnelle.

Dans le même temps, la personne est incapable de renoncer à son emploi normal et à ses revenus réguliers et craint des problèmes encore plus graves, qu’elle est obligée d’endurer, ce qui nuit à nouveau à son psychisme.

La santé physique joue également un rôle important dans le déroulement de la crise des 50 ans. La maladie, l’invalidité, la maladie constante, la nécessité d’être systématiquement suivi par un médecin — voilà un rappel supplémentaire de l’approche de la vieillesse.

Comment surmonter les symptômes négatifs ?

Tout d’abord, pouvoir s’adonner à ses loisirs préférés quand on peut vivre pour soi vaut la peine d’éloigner l’approche de la retraite et l’âge tant attendu.

Il est également possible de mettre en œuvre des projets qui semblaient auparavant impossibles à réaliser en raison du manque de temps libre :

• Voyager ;.
• Réparations ;.
• Acheter et aménager un logement d’été; ;.
• Écrire des livres ;.
• Créer des objets artisanaux, etc.

Le manque d’attention et l’objet de l’attention peuvent être remplacés par des animaux de compagnie ; participer à des programmes de bénévolat ; s’engager dans des organisations caritatives.

Les femmes sont encouragées à se faire plaisir le plus souvent possible en passant plus de temps au grand air, en achetant des bibelots, en regardant des films et des pièces de théâtre intéressants et en faisant du sport. Les hommes apprécieront les randonnées et la pêche, la rencontre de vieux amis et l’organisation de réceptions.

Les personnes qui se sentent seules peuvent commencer à envisager des relations, par exemple par le biais de la communication virtuelle ou en se rendant dans des clubs d’intérêt.

Les néoplasmes en temps de crise

Pour surmonter la crise des 50 ans de manière constructive, il faut s’accepter soi-même, explorer les avantages d’une vie bien formée, être fier de ses enfants et obtenir des succès et des réalisations.

Nous ne pouvons pas réparer le passé, mais il est tout à fait possible d’en tirer quelque chose de positif. Reconnaître sa propre valeur et sa capacité à améliorer sa vie et à aider les autres à faire de même est le principal objectif à l’origine des crises.

On ne peut se débarrasser des sentiments de confusion, d’aliénation et de dépression tant que l’on n’a pas cessé d’avoir des préjugés contre le statu quo.

Explorer de nouvelles opportunités, savoir mettre en œuvre des plans, se concentrer sur le succès et prévoir correctement les résultats des activités — voilà ce que toute personne confrontée à une période de crise à l’âge de 50 ans devrait s’efforcer d’atteindre.

Lignes de développement perturbatrices

Une crise de la cinquantaine peut déclencher des réactions négatives dans l’environnement immédiat. Les parents peuvent donc être déçus et reprocher à leurs enfants de ne pas avoir répondu à leurs attentes et de ne pas avoir profité des avantages qui leur ont été accordés. Le fait de rejeter la responsabilité sur les autres ne fait qu’accroître le sentiment de culpabilité.

Certaines personnes trouvent du réconfort dans l’alcool ou deviennent des ermites, s’apitoyant sur leur sort et se méprisant jusqu’à la fin du monde. Cette situation peut être assombrie par le décès d’un ami proche, d’un parent ou même d’un animal de compagnie, qui nous rappelle à nouveau notre vieillesse imminente.

Le chagrin est un besoin humain naturel, mais la façon dont nous choisissons de surmonter le stress peut avoir un impact sérieux sur le reste de notre vie.

Vidéo sur le sujet de l’article

Cette vidéo décrit la crise des 50 ans d’un homme, qui a été contraint de faire face aux conséquences de son propre chagrin et aux conséquences de cette crise pour le reste de sa vie.

Conclusion.

Les crises de la cinquantaine sont une étape naturelle dans le développement de chaque homme. Comme pour toute autre étape difficile du développement, il est important de reconnaître à temps les symptômes caractéristiques et de tout mettre en œuvre pour résoudre les contradictions internes.

C’est le moment où nous pouvons et devons nous consacrer à nous-mêmes pour développer nos talents, satisfaire nos intérêts et nos désirs, nouer des relations avec nos proches et élargir nos liens.

À l’aube de la cinquantaine, une phase radicalement nouvelle de la vie commence, les responsabilités, les revendications et les exigences habituelles disparaissent et le temps libre apparaît, que l’on peut gérer à sa guise, en tenant compte de ses désirs et de ses opportunités.

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