La peur du sexe est un trouble neuropsychiatrique grave qui limite la vie privée. La maladie peut être diagnostiquée à tout âge.
Il existe plusieurs types de phobies dans le domaine sexuel, en fonction de la nature exacte de la peur.
Vous pouvez essayer de faire face au problème par vous-même ou avec l’aide d’une psychothérapie.
Table des matières
Les raisons de l’apparition des phobies sexuelles
Selon la plupart des experts, les causes de la phobie sexuelle remontent à l’enfance. La peur des relations intimes est beaucoup plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Tout d’abord, cela dépend de l’éducation familiale.
En règle générale, les parents commencent à endoctriner leurs enfants, en particulier les filles, dès l’âge de 12 ans, en leur faisant croire que les relations intimes sont immorales et vulgaires. Ils sont convaincus qu’il est normal de perdre sa virginité avant l’âge adulte. Les enfants qui ont grandi dans des familles traditionnelles se souviendront de l’information selon laquelle les relations intimes n’ont lieu qu’après le mariage.
Si une fille grandit sans père et voit sa mère changer de petit ami l’un après l’autre, elle croira que les hommes n’ont besoin de rien d’autre de la part des femmes que du sexe. La peur d’être exploitée peut apparaître sur la toile de fond de ces croyances. Pour éviter cela, elle essaiera d’éviter les relations avec le sexe opposé.
D’autres facteurs peuvent déclencher l’apparition de l’anxiété sexuelle, notamment
- Une faible estime de soi. C’est la principale cause du sentiment d’infériorité. Afin d’éviter la gêne pendant les rapports sexuels, la personne les rejette complètement.
- Le viol. Après une telle situation, la victime commence à percevoir tous les hommes comme des menaces potentielles.
- La peur des infections sexuellement transmissibles. Une grande partie de la propagande médiatique veut que le sexe soit la première source d’infection par des maladies incurables. Les gens cessent d’avoir confiance dans la protection des contraceptifs et refusent de supprimer l’intimité simplement pour prévenir les conséquences négatives.
- Expériences négatives. Il s’agit de relations sexuelles ratées, de rapports douloureux et de l’acharnement du partenaire, qui peuvent laisser certaines traces dans la mémoire et conduisent souvent au développement de phobies sexuelles.
- Problèmes de santé. En raison de certaines violations ou caractéristiques de la structure génitale féminine, chaque pénétration peut s’accompagner d’une douleur intense, ce qui conduit à un rejet total de l’intimité.
Les causes de la peur du sexe chez l’homme sont les suivantes
- la complexité de leurs organes génitaux ; et
- des événements antérieurs négatifs liés à l’intimité
- l’incertitude quant à la fonction érectile ; et
- la peur des actes à court terme.
La peur de l’échec est l’une des plus répandues parmi la moitié masculine de la population. En raison de la présence de ces problèmes, les hommes peuvent renoncer à toute relation intime ou éviter complètement les femmes.
Les facteurs déclencheurs du développement des peurs liées au sexe sont souvent des phobies liées, par exemple, à l’hétérophobie (peur du sexe opposé), à la gaptophobie (toucher).
Types de phobies sexuelles
Parmi les phobies sexuelles les plus courantes, on distingue les suivantes
- La génophobie. Il s’agit d’un trouble psychiatrique caractérisé par la manifestation d’une peur juste avant un contact sexuel.
- L’érotophobie. Peurs diverses de l’intimité sexuelle, des conversations sur des sujets intimes, toutes liées au romantisme.
- Phobie du poids et toxophobie. Peur de la grossesse et de l’accouchement, respectivement. Ces phobies touchent souvent aussi bien les hommes que les femmes.
- Hamophobie. En règle générale, lorsqu’une personne craint la vie sexuelle en famille.
- Gymnophobie. Ce terme décrit une violation du psychisme dans laquelle une personne éprouve une panique incontrôlée devant des corps nus.
- La misophobie est la peur de l’infection, d’être infecté. Dans ce trouble, la misophobie ne reconnaît pas la pilule contraceptive comme garante de sécurité.
- Esthysophobie. Il s’agit d’un trouble pathologique qui implique la peur de perdre sa virginité et de commencer une vie sexuelle. En même temps, les filles sont terrifiées par le premier contact avec les infections sexuellement transmissibles, les saignements, les concepts indésirables ou les nouvelles sensations douloureuses lors de l’infection. Chez les hommes, la peur de l’échec s’ajoute également aux peurs énumérées et peut provoquer des critiques et des rires de la part de leurs partenaires.
- Phobie mixte. Cette pathologie décrit la peur de l’exposition des organes génitaux.
- L’oyirogmophobie est la peur de l’éjaculation. Elle peut survenir chez les garçons qui rencontrent pour la première fois une condition similaire, et sur fond de conviction de la part de leurs parents.
- Idiopathophobie. Peur des organes génitaux masculins droits. Peu importe que les gens le voient vivant ou qu’ils le représentent dans leur imagination. Le principal facteur d’irritation de cette phobie est l’éducation hypocrite. Les femmes peuvent percevoir ce type de pénis comme un symbole de menace sexuelle.
- La vaginophobie est une peur des organes génitaux féminins.
- La parthénophobie. Il s’agit d’un état de panique dans lequel une personne craint les vierges et les jeunes filles. Cette phobie peut s’expliquer par une idée erronée du processus de rupture de la verge vierge. Des personnes de tous âges sont sujettes à cette phobie.
- La paraphobie est la peur de la perversion sexuelle. En outre, pour certaines personnes, ce concept peut inclure un type de terminologie sexuelle.
- Agonophobie. Il s’agit de la peur d’être exposé à la violence sexuelle de la part d’un partenaire.
Comment surmonter la peur des gens ?
L’excitation chronique précédant une future proximité sexuelle nécessite une recherche approfondie. Quelques conseils de psychologues peuvent vous aider à faire face au problème.
- Assurez votre propre sécurité. La tâche principale consiste à assurer le confort et la sécurité pendant les rapports sexuels. Il ne fait aucun doute que les deux partenaires doivent se pencher sur cette question, mais il est préférable de s’en occuper soi-même. Tout d’abord, vous devez être maître de votre corps. La consommation de drogues et d’alcool n’est pas recommandée avant une future relation intime. Il ne faut pas se sentir mal à l’aise à côté des gens. Il serait également préférable que l’un de vos amis ou l’un de vos parents soit informé du lieu de votre rencontre. Vous devez toujours porter des contraceptifs sur vous.
- Ils ont le droit de le refuser et de le défendre. Le contact sexuel n’est possible que par consentement mutuel. Les tentatives de forcer un rapport sexuel peuvent être assimilées à de la violence. En cas de problème, il est toujours possible d’arrêter le processus. Il est également important d’écouter son intuition. En cas de doute, les plans peuvent toujours être modifiés.
- Ne vous comparez pas aux autres. Personne ne doit s’inquiéter de votre expérience sexuelle personnelle. Si une personne vous plaît, soyez déterminé à construire une relation avec elle, ne vous occupez pas de vous-même ou des autres. Lorsque votre partenaire montre un réel intérêt, il comprendra les expériences associées à la sexualité. N’hésitez pas à lui parler de choses auxquelles il n’est pas prêt.
- Regardez la peur dans ses yeux. Vous devez comprendre exactement pourquoi vous vous inquiétez de la proximité et trouver des moyens de résoudre le problème. Elles sont variées, allant de situations de modelage au visionnage d’une série à l’intrigue romantique.
- Pratiquez davantage. Le manque de sexe n’apporte pas d’expérience. Ce n’est qu’en passant par tout ce processus que les phobies peuvent être surmontées. Après avoir étudié votre corps, il est plus facile d’orienter votre partenaire dans la bonne direction.
Comment surmonter la peur des femmes ?
Les conseils suivants peuvent aider les hommes à surmonter leurs phobies
- Veillez à votre santé physique. Pour avoir confiance en sa sexualité, il faut avant tout prendre soin de son corps. Cela passe notamment par une bonne alimentation, une activité physique et l’absence de mauvaises habitudes.
- N’ayez pas d’exigences exagérées. La peur et l’incertitude de ne pas apporter de plaisir à votre partenaire ne peuvent être surmontées que par un changement de pensée dans un sens positif. Il est important de se concentrer sur une bonne relation de couple au lieu d’entrer dans un processus de compétition. Il n’est pas nécessaire de se critiquer et de penser constamment à ses prouesses sexuelles. Il est conseillé de noter toutes les qualités positives et leurs avantages sur des fiches individuelles et de les revoir régulièrement.
- Améliorez votre état émotionnel. Vous pouvez écrire une lettre sur ce que vous ressentez, ce qui peut être un bon moyen d’améliorer votre état émotionnel. Ce n’est pas toujours parfait. L’essentiel est que tous les sentiments soient exprimés. Si vous avez une conversation sérieuse, il est conseillé de parler d’abord à un miroir. N’oubliez pas que vous n’êtes pas obligé de partager tous vos sentiments.
Que faire si je ne peux pas faire face à la situation ?
Si vous ne pouvez pas faire face au problème vous-même, vous devriez consulter un professionnel. Pour exclure tout problème de santé physiologique, les femmes devraient s’adresser à un gynécologue — à un urologue.
Le sexologue, le psychiatre ou le psychologue peut alors commencer à résoudre le problème.
Dans le traitement de la peur de l’intimité, les pratiques suivantes se sont imposées avec succès
- Traitement rationnel. Aide à comprendre et à accepter le problème et la nécessité de mettre en œuvre des mesures thérapeutiques.
- Thérapie cognitivo-comportementale. Elle consiste essentiellement à imposer au patient des réponses appropriées en matière de comportement et de contact sexuel.
- Hypnose. Le médecin introduit le patient dans un état de transe et le libère de ses anciennes attitudes à un niveau subconscient.
Si une personne envisage un rapport sexuel mais souffre de crises de panique, des médicaments sont prescrits. Ils contribuent à l’élimination de la névrose et renforcent le système nerveux.
Conclusion.
La peur du sexe est une déviance grave qui nécessite un traitement immédiat. Il est peu probable que vous puissiez faire face à de tels problèmes. Vous ne devez donc pas vous renfermer sur vous-même. Il est préférable de demander l’aide d’un professionnel le plus tôt possible. Plus vite la décision sera prise, plus vite vous pourrez retrouver une vie sexuelle normale.
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