Comment sortir d’une situation conflictuelle et qu’est-ce qu’on ne peut absolument pas faire dans une situation conflictuelle ? Des personnes de tous âges sont confrontées à ces phénomènes désagréables. Les jouets, pour attirer l’attention des parents, les petits enfants qui se disputent entre eux. Les adultes ne sont pas d’accord sur les loisirs et les divertissements, les moments de travail ou les problèmes.
Certains conflits sont résolus à l’aide d’une conversation sérieuse. D’autres sont retardés pendant des semaines, des mois ou des années. Que faut-il faire dans ces cas-là ?
Table des matières
La cause.
Les conflits et les situations controversées surviennent pour de nombreuses raisons.
- Les ressources de toutes sortes sont rares. Prenons l’exemple d’une famille qui a accumulé de l’argent pendant longtemps. Lorsque le montant adéquat est atteint, la femme décide d’acheter un lave-vaisselle. Le mari rêve d’acquérir un nouvel ordinateur. Ce désaccord entre les points de vue et les désirs conduit au développement d’un conflit.
- Dépendance à l’égard des autres. Il est souvent nécessaire de résoudre des problèmes de travail avec les autres. Dans chaque équipe, quelqu’un est mécontent du fonctionnement de ses collègues.
- Différences dans la manière d’atteindre les objectifs. Situation similaire à la situation précédente. Plusieurs méthodes de travail peuvent être discutées en même temps. Cependant, dans la pratique, une ou deux au maximum sont utilisées. Un autre exemple est celui d’amis qui décident de se détendre ensemble : l’un veut aller en boîte de nuit et l’autre préfère passer du temps à la maison pour regarder un nouveau film.
- Des objectifs différents. Sur cette base, des conflits surgissent entre les individus et entre les groupes.
- Des informations incomplètes ou inexactes. Les psychologues citent souvent l’exemple de deux sœurs qui ne parvenaient pas à partager une orange. Pour obtenir de l’aide, elles se sont adressées à un sage. Il s’avère qu’il n’y a pas de problème : une fille a besoin du jus, l’autre fille a besoin du jus.
Aussi banal que cela puisse paraître, la source du conflit est souvent un trait de personnalité et un état émotionnel. Le plus souvent, ces situations se produisent entre des personnes qui vivent ou travaillent ensemble.
Les types de conflits.
Il existe trois types de conflits Chacun a ses propres caractéristiques et traits uniques.
Le conflit clair.
Il a une cause clairement exprimée. Toutes les parties concernées savent ce qu’elles veulent. On peut rappeler ici l’exemple d’une querelle conjugale à propos de l’argent accumulé.
Conflit caché.
Les participants au conflit ne comprennent pas les raisons de leur apparition. Par exemple, l’enseignante de la classe est souvent violemment ancienne de l’élève, à son avis, en apparence. Cependant, la cause de l’insatisfaction est l’hostilité personnelle.
Les fausses confrontations.
Elles se développent sur fond d’incompréhension et de réception d’informations inexactes. Par exemple, une mère reproche à son enfant le fait qu’elle veuille retrouver la trace d’un chien sans-abri par une attaque cérébrale. Or, l’enfant n’a même pas envisagé de le faire. Il l’a abordée lors d’une promenade.
Méthodes de résolution des conflits
Il existe de nombreuses façons de sortir d’une situation conflictuelle. Elles peuvent contribuer à résoudre le problème immédiatement après son apparition ou à en stopper le développement.
La compétition.
Elle est plus souvent réalisée que les autres méthodes. Elle implique le maintien de leurs intérêts dans l’objectif gagnant. Les participants à un conflit sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour ne pas céder à l’autre. Au cours de ce processus, différents types de pression peuvent être utilisés.
Cette méthode est utilisée lorsque les moyens de subsistance des personnes dépendent de décisions, de la réussite des entreprises. Par exemple, un membre de la famille souhaite se reposer dans une situation politique difficile, dans un pays menacé d’un coup d’État militaire. Dans ce cas, l’opposant peut faire valoir ses arguments.
Cette méthode peut également être appliquée lorsqu’il s’agit de résoudre un conflit entre un chef et un subordonné : le premier peut accepter son point de vue dans le second ; le second peut être disposé à accepter le point de vue du chef dans le troisième.
Dispositif.
Il est différemment qualifié de complexe. Il s’agit de la décision de sacrifier ses intérêts afin de préserver la relation normale. Cette approche peut être efficace dans certains cas.
- De bonnes relations valent mieux que des causes de développement de conflits.
- Vos adversaires sont plus importants.
- La situation ne mérite pas une attention aussi soutenue.
- La possibilité de gagner est importante.
Si les gens se rendent compte qu’ils ont tort, ils peuvent faire des compromis.
Compromis.
Il s’agit d’une situation dans laquelle les participants à un conflit font des concessions et ne satisfont que partiellement leurs propres intérêts. Il peut être nécessaire d’utiliser cette méthode particulière.
- Les parties ont des chances égales de gagner.
- Les solutions temporaires conviennent aux deux parties.
- L’objectif ou la tâche initiale peut être modifié.
Il est possible de faire des compromis si c’est la seule façon de maintenir une bonne relation.
Coopération.
Peut satisfaire les intérêts de toutes les parties à un conflit. Cependant, il faut plus de temps pour résoudre les problèmes.
La méthode la plus efficace est utilisée dans les cas suivants
- Les opposants veulent éviter les querelles tout en préservant leurs intérêts.
- Les relations entre les participants au conflit doivent être préservées.
- Il y a suffisamment de temps pour résoudre le problème.
- Les participants à une dispute sont prêts à expliquer calmement leur position.
La coopération est de mise lorsque les parties s’expriment d’égal à égal. Dans le cas contraire, il n’y a pas d’issue.
La prudence.
Le désengagement du conflit, la méthode de l’autruche. La personne se tient simplement à l’écart, laissant le problème en suspens. Ce comportement est particulièrement efficace lorsque l’autre personne n’est pas polie, qu’elle provoque délibérément une dispute ou qu’il s’agit d’un parfait inconnu. Cela inclut les situations où le résultat est moins important.
Éviter le conflit est considéré comme une manière inappropriée de résoudre des problèmes graves. Au fil du temps, la frustration s’accumule et finit par conduire au scandale.
Conflit et contrôle des émotions
Contrôler ses émotions dans les situations de conflit est difficile mais vaut la peine d’être appris. Les émotions négatives ne suffisent pas à résoudre les problèmes. Elles peuvent aggraver votre relation avec l’autre personne, votre humeur et votre santé.
Vous devez réagir le plus calmement possible à l’attaque et à l’impact émotionnel de votre interlocuteur. C’est le principal conseil. Vous ne pouvez pas céder à l'»ennemi» et vous comporter de la même manière. Arrêtez-vous et posez-vous les trois questions suivantes. Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? , «Que veut-il obtenir ?» et «Quelles sont les principales raisons pour lesquelles des sentiments négatifs apparaissent ?» . Cette tactique présente de nombreux avantages.
- Elle active le fonctionnement de la conscience. Grâce à cela, la protection contre le surmenage émotionnel est activée.
- L’autre personne peut évacuer le stress.
- Il s’avère que, pendant quelques minutes au moins, il est distrait des informations inutiles et désagréables.
- Le fait de réfléchir et de chercher des réponses permet d’évaluer la situation de l’extérieur et de trouver la source du conflit.
Le deuxième conseil concerne le dialogue constructif, qui permet de partager ses expériences et d’exprimer ses sentiments. Souvent, une attitude négative est une sorte de réaction défensive d’une personne face à un comportement grossier ou à des cris. Il faut donc parler calmement, en évitant les déclarations erronées et les expressions désobligeantes.
Enfin, il y a un troisième conseil. Il concerne l’estime de soi. Vous ne devez en aucun cas sous-estimer votre propre estime ou celle de votre interlocuteur. Les conversations doivent être menées sur un pied d’égalité.
Règles de conduite dans les situations de conflit
Pour résoudre les conflits et maintenir de bonnes relations, vous devez suivre un algorithme d’actions spécifique
Trouver un terrain d’entente.
C’est un moyen efficace de sortir d’un conflit. Vous ne pouvez pas tolérer des situations désagréables ou éviter l’autre personne pendant de longues périodes, vous devez donc toujours parler. Pour éviter les «victimes», certaines recommandations efficaces peuvent être utiles.
- Il n’y a rien à crier ni à creuser. Il y a bien sûr des exceptions. Mais l’effet est généralement inverse. Il faut donc rester calme. Ce comportement permet de tenir l'»autre» en respect et de le respecter.
- Il est important de comprendre l’autre personne. Vous devez vous demander pourquoi l’autre personne se comporte comme elle le fait. Connaître ses motivations vous aidera à résoudre le conflit et à ne plus y revenir.
- Demandez l’avis de personnes extérieures. Souvent, d’autres personnes peuvent offrir une meilleure évaluation de ce qui se passe. Vous devriez donc expliquer la situation à un parent ou à un ami. Il ou elle lui indiquera peut-être un moyen direct de sortir du conflit ou lui donnera au moins des conseils judicieux.
- Évaluez l’attitude à l’égard de la personne. Faut-il se demander si des préjugés à l’égard des personnes sont à l’origine du conflit ? Si c’est le cas, il est bon de se rappeler qu’il n’y a pas deux personnes identiques sur terre. Les conspirations dans le caractère et la vision de la vie ne rendent pas l’autre personne pire.
- Considérez qu’il existe des points communs entre les participants à la querelle Il peut s’agir de n’importe quoi : passe-temps, musique, cinéma, famille, etc. Les mêmes intérêts peuvent réduire à néant les désaccords et changer radicalement la nature de la relation.
Pour trouver un dénominateur commun et comprendre tous les participants à une situation de conflit, il faut consacrer plus de temps à la communication en direct. À l’ère du développement technologique, cette situation est rarement catastrophique. Les conversations régulières ont été remplacées par la communication par courrier électronique ou par les réseaux sociaux. Cependant, cela ne permet pas de résoudre les problèmes.
Le dialogue constructif ainsi que le shopping, les excursions dans la nature, le sport, etc. peuvent aider à établir la communication.
Conflit sans agression
Dans la nature, l’agressivité est facile à combattre. Utilisez des démonstrations de puissance. C’est ainsi que les hommes défendent leurs campements, leurs femmes et leur nourriture. Dans la société humaine, tout est beaucoup plus complexe.
Un certain nombre de principes peuvent contribuer à éviter l’agression dans les situations de conflit.
- Un sourire montre que, malgré les désaccords et les malentendus, l’autre personne suscite une sympathie et un respect sincères. La bonne humeur se communique rapidement aux autres.
- Les conversations très colorées sont une manifestation d’agressivité. C’est pourquoi la conversation doit se dérouler calmement, uniformément et lentement.
- Votre adversaire doit s’exprimer. Laissez-le vous dire qu’il ne vous aime pas. À ce stade, vous devez montrer de l’intérêt, poser des questions clés et insérer des répliques.
Il est également important d’être prêt à coopérer. Il n’est pas nécessaire de céder et de sacrifier vos intérêts. L’essentiel est de montrer un intérêt sincère pour la résolution du problème.
Confrontation et préservation de la dignité
Il n’est pas facile de garder son calme lorsque l’autre partie est ouvertement hostile. Surtout si le conflit s’éternise. Cependant, vous pouvez encore vous retenir, passer aux cris et ne pas défendre votre dignité. Il suffit d’utiliser l’un de ces conseils efficaces.
- N’oubliez pas votre objectif et votre position. Il n’est pas nécessaire de céder à la provocation et d’essayer de blesser ou de semer la confusion. Les interlocuteurs peuvent se lancer dans toutes sortes de ruses : accusations, souvenirs du passé, persuasion, menaces. N’y répondez pas, ne cherchez pas d’excuses, n’argumentez pas et n’expliquez rien. Il vaut mieux laisser les gens s’exprimer et prendre ensuite fermement position.
- Ne passez pas aux personnalités. Vous devez parler du problème, pas de l’autre. Si nécessaire, la conversation doit revenir dans la bonne direction.
- Contrôlez votre comportement. Il n’est pas nécessaire de taquiner votre adversaire. Pour réduire l’enthousiasme, il vaut mieux essayer de s’adapter à son humeur. S’il crie, vous pouvez augmenter le ton. Mais faites-le sans méchanceté ni agressivité. Peut-être qu’en se voyant de côté, la personne changera de comportement.
Autre conseil : vous devez toujours rester vous-même. Ne soyez pas grossier et ulcérant en réponse aux coups de poing et aux menaces. Il faut surtout montrer un niveau d’éducation, de bonnes manières.
Demander pardon et aplanir les conflits, c’est facile !
C’est un moyen efficace de sortir d’une situation conflictuelle. Elle permet d’éviter les insatisfactions, les reproches mutuels et la clarification de la relation.
Pour s’excuser correctement, il faut suivre quelques conseils
- Ne faites pas traîner les choses en longueur. Les situations ne se résolvent pas d’elles-mêmes. La tension renforce le conflit et conduit à une perte de respect et de confiance. Vous devez donc appeler votre adversaire à s’exprimer dès que possible.
- Ne discutez de la situation que dans le cadre d’une réunion privée. Comme indiqué plus haut, la communication via les réseaux sociaux ou les messageries instantanées ne résout pas le problème. Si une personne ne veut pas vous voir, vous devez attendre un certain temps et réessayer.
- Soyez aussi honnête que possible. Le désir de résoudre des conflits et de changer des situations doit être sincère. Si la fausseté se glisse dans chaque mot, il y a peu de chances que cela fonctionne.
- Choisissez les bons mots. Les conversations n’ont pas pour but de résoudre les conflits et d’en faire émerger de nouveaux. Il n’est donc pas nécessaire de trouver des excuses. Il n’est pas non plus nécessaire d’entamer une discussion sur des questions litigieuses ou de rappeler des griefs passés.
Les excuses ne garantissent pas que la relation sera la même qu’auparavant. Vous devez faire beaucoup d’efforts pour regagner votre confiance.
Vous cherchez des moyens de sortir de la situation avec votre partenaire
Ici, tout est simple. Il suffit de demander à vos adversaires de vous dire comment ils voient le résultat et ce qui les empêche de l’atteindre. Vous devez également leur proposer une issue au conflit. Ne les laissez pas chercher à savoir qui a raison et qui est à blâmer. Il est préférable de discuter ensemble de ce qu’il faut faire ensuite.
Faire écho à la plainte
Même lorsque la nature du litige et les points de vue des participants au conflit peuvent être compris, il est parfois nécessaire de clarifier certains détails et de poser des questions. Cela vous permet de vous présenter comme un interlocuteur poli, désireux de résoudre rapidement le problème.
La catégorisation des plaintes est un excellent moyen de réduire l’agressivité.
Silence ou non.
Tout dépend de la situation. Si une personne est entraînée dans une dispute contre son gré, il vaut mieux commencer par la faire taire. Cette façon de sortir d’un conflit annule les efforts de l’adversaire pour provoquer l’agressivité ou la colère.
Si l’adversaire cesse de parler, il ne faut pas le réduire au silence. Il peut considérer cela comme une capitulation et sa propre victoire. Toutefois, les conversations suivantes doivent être calmes et exemptes de plaintes ou d’accusations.
Ce qui est strictement interdit dans un conflit.
Voici quelques interdictions
- Critiquer l’autre partie.
- Attribuer de mauvaises intentions.
- Montrer sa supériorité.
- L’interlocuteur est seul responsable de l’incident.
- Ignorer les intérêts et les positions des visas.
- Ne prendre en compte que son propre point de vue.
- Réduire intentionnellement les mérites de l’adversaire.
- Provocation.
- Augmenter le ton et les cris.
- Appuyer «là où ça fait mal».
Ne pas penser en termes de stéréotypes. Les gens peuvent avoir une opinion différente. Ne réduisez pas les solutions aux problèmes à un cadre généralement accepté.
L’aide d’un psychologue
Si vous n’arrivez pas à gérer vous-même une situation conflictuelle, contactez un psychologue. Comment peut-il vous aider ?
- En vous montrant à quoi ressemble le conflit vu de l’extérieur.
- Élaborer un plan d’action.
- Il vous apprendra à exprimer votre point de vue calmement.
- Il vous expliquera comment il agirait dans une telle situation.
- Il vous soutiendra à chaque étape du processus.
En outre, le psychologue vous apprendra à éviter les conflits à l’avenir.
Conclusion.
Il existe de nombreuses façons de sortir d’un conflit. L’essentiel est de comprendre le point de vue de votre interlocuteur et de trouver avec lui un moyen de sortir de cette situation. Vous devez être le plus prudent possible afin de ne pas toucher les émotions de l’autre et, en même temps, de ne pas faire passer votre position au second plan.