La dépression postnatale est un ensemble de symptômes qui surviennent à la suite de facteurs biologiques et sociaux.
La première catégorie comprend les changements hormonaux qui se produisent dans le corps de la femme, les changements dans le sommeil et le repos. La seconde catégorie comprend les nouvelles situations sociales, la nécessité de s’habituer à de nouveaux rôles, les responsabilités accrues.
Table des matières
Formes de pathologies
Les pathologies qui peuvent affecter les femmes en fin de grossesse sont les suivantes
- Psychose postnatale ;.
- la rate postnatale ;.
- la dépression post-partum.
Chaque trouble présente un certain nombre de caractéristiques distinctives.
La psychose postnatale est une affection assez rare. Ses symptômes sont principalement liés et associés à la baisse du taux d’œstrogènes dans le sang d’une femme après la naissance de son enfant. C’est pourtant cet état pathologique qui constitue le danger le plus grave pour la santé de l’enfant et de la femme elle-même.
Ses symptômes sont pris en compte :
- Hallucinations de différentes modalités (visuelles, auditives) ;.
- Inadéquation de la connaissance de soi (effondrement ou, au contraire, euphorie accentuée).
- Anxiété irrationnelle, peurs obsessionnelles.
- Perte de l’orientation temporelle, de l’espace.
- Changements d’humeur non motivés.
- Formes de comportement qui n’étaient pas auparavant caractéristiques des femmes.
Si l’on constate l’un des symptômes ci-dessus, il convient de consulter immédiatement un médecin !
La dépression postnatale ressemble un peu à la dépression du post-partum. Son groupe cible, les femmes, présente les caractéristiques suivantes
- Faiblesse ;.
- Diminution de l’humeur générale ;.
- Apathie ;.
- somnolence.
Toutefois, la gravité des symptômes n’est pas aussi forte que celle de la dépression. Ils n’affectent pas substantiellement la qualité de vie et n’enfreignent pas les habitudes. Toutefois, il convient de rappeler que si l’on n’y prête pas suffisamment attention, le spleen post-partum peut être une étape menant à la dépression post-partum.
Comment comprendre que vous souffrez d’un trouble dépressif ?
Les signes de dépression peuvent être ressentis à presque toutes les périodes, en fin de grossesse, après l’accouchement, ou une semaine ou deux plus tard, et dans certains cas lorsque l’enfant a six mois dans l’année.
Les principales caractéristiques sont les suivantes
- Diminution de l’humeur générale ;.
- apathie, indifférence, sensibilité accrue, coût et larmes.
- Froideur émotionnelle, refus de passer du temps avec les enfants, même les plus proches.
- Accumulation de soi, sentiment de pouvoir approprié.
- Insomnie ou, au contraire, sommeil prolongé, ce qui n’était pas le cas auparavant chez les femmes.
- Troubles du comportement alimentaire.
- Colère et irritabilité qui peuvent survenir en réponse aux demandes les plus insignifiantes.
- Plaintes concernant des douleurs physiques en l’absence de raisons objectives.
- Désir constant de solitude.
Au cours des premières semaines.
La grossesse et l’accouchement affectent bien sûr le contexte hormonal de la femme. Combinés à la nécessité de maîtriser un nouveau rôle, au manque constant de sommeil et à d’autres difficultés, ces facteurs peuvent entraîner de fréquents changements d’humeur, de l’irritabilité, du ressentiment, des crises de larmes, etc. Ces conditions sont très typiques d’un accouchement récent.
Toutefois, cela vaut la peine de consulter si
- Les symptômes ne disparaissent pas pendant une longue période (plus de deux semaines).
- Indifférence, apathie et éloignement de l’enfant.
- L’état de fatigue n’est pas remplacé, même par de courtes périodes d’excitation, et n’atteint jamais le point où la femme n’a plus la force d’effectuer les gestes d’hygiène de base.
- Des idées de suicide ou d’abandon de soi apparaissent.
Les troubles dépressifs augmentent de façon répétée le risque de suicide. C’est pourquoi parler de suicide ne doit en aucun cas être considéré comme une menace et une tentative d’attirer l’attention. L’appel à un médecin est indispensable.
Quand l’état constitue-t-il une menace ?
Pour éviter que la dépression ne passe à un stade plus grave, nécessitant un traitement plus sérieux et plus long, il faut contacter un professionnel dès que les premiers symptômes du délit sont détectés.
Il faut tirer la sonnette d’alarme si une femme commence à avoir des idées suicidaires, sans vouloir se faire du mal ou faire du mal à ses enfants. Il s’agit là de symptômes de dépression grave qui nécessitent une hospitalisation immédiate.
Qui contacter ?
Pour les formes légères de dépression non clinique, il suffit de contacter un neurologue ou un psychothérapeute. Les formes sévères nécessitent l’intervention d’un spécialiste tel qu’un psychologue clinicien ou un psychiatre.
N’ayez pas peur de contacter un psychiatre. Le traitement dispensé par ce professionnel n’est pas la raison de l’autostigmatisation. Dans de nombreux cas, c’est la seule raison de préserver votre santé mentale.
De plus, le fait de s’adresser à un psychiatre est un secret médical protégé par la loi. Le diagnostic de dépression est effectué en tenant compte des données suivantes
- Observation et auto-observation ;.
- Entretien standardisé avec le patient.
- Méthodes à blanc : tests et questionnaires.
Quels sont les tests utilisés ?
Les instruments de test suivants ont été développés pour le diagnostic de la dépression post-partum
- Échelle d’Édimbourg de la dépression post-partum. Le test contient 10 questions, chacune offrant quatre possibilités de réponse. L’entretien consiste à sélectionner celle qui décrit le plus précisément l’état de la personne au cours des deux dernières semaines. Enfin, pour chaque réponse, un nombre spécifique de points est attribué selon une clé et ces points sont résumés. L’indicateur final peut indiquer la probabilité ou l’absence de dépression post-partum chez la femme et son degré de gravité.
- Échelle de dépression BEK. Une version du test pour adultes contient 21 questions. Pour remplir le questionnaire, vous devez également sélectionner une option plus appropriée parmi celles proposées et noter les symptômes observés au cours des deux dernières semaines. Les conclusions sur la gravité de la dépression sont formulées en fonction des résultats obtenus.
Malgré sa simplicité et sa facilité d’utilisation, seul un médecin qualifié est habilité à poser un diagnostic. Le test est un outil de diagnostic auxiliaire qui peut confirmer ou remettre en question des diagnostics antérieurs. C’est pourquoi il ne doit pas être utilisé pour un diagnostic indépendant. Si des symptômes sont détectés, l’infraction doit être immédiatement discutée avec un médecin.
Conseils aux psychologues
Ce que vous ne pouvez pas faire :
- Vous faire honte pour les sentiments que vous ressentez. La grossesse et l’accouchement sont des situations auxquelles vous n’êtes pas préparée à 100 %. Même une maternité planifiée depuis longtemps peut s’avérer difficile, et même un enfant chaleureusement aimé peut causer de la fatigue, de l’irritation, ce qui est tout à fait normal. Leur prise de conscience émotionnelle et adoptive est un pas important vers la santé psychologique et elle est importante pour la mère comme pour l’ensemble de l’environnement.
- Nier son problème. De nombreuses femmes ignorent que la dépression post-partum existe. Cela s’explique par le fait que l’on n’a parlé de ce trouble que très récemment. Par le passé, les femmes ne soupçonnaient même pas son existence. Cette approche est fondamentalement incomprise. Partout dans le monde, des jeunes mères sont confrontées à la dépression post-partum. Et si l’on n’en parle pas, c’est parce que l’on n’a pas su diagnostiquer et traiter cette maladie. Elle n’a pas annulé ses conséquences. Malheureusement, les dépressions nerveuses et les suicides de femmes n’étaient pas rares.
- Remettre à plus tard la visite chez le médecin. Bien sûr, la vie d’une jeune mère est pleine de soucis et un nouveau-né comme les autres n’a pas besoin d’attention et de temps. Néanmoins, cela lui enlève toute obligation. Il convient également de rappeler que la meilleure manifestation de l’attention portée à l’enfant par la mère est l’attention portée à sa santé.
Conclusion.
La dépression postnatale est l’une des pathologies les plus graves du psychisme des femmes qui ont survécu à la grossesse et à l’accouchement. Malgré le fait qu’un recours opportun et une prédiction de guérison sont souvent les plus favorables, le recours au médecin ne devrait pas être retardé, même en ce qui concerne les soins psychiatriques.
L’article vous a-t-il aidé ? Evaluation : 5 / 5.
5 / 5 Nombre d’évaluations : 1