En général, les crises de la période intermédiaire surviennent de manière inattendue. À un moment donné, les gens commencent à repenser la vie sous tous ses aspects.
L’insatisfaction naît généralement d’événements normaux et des circonstances de la vie actuelle. Si la nature de la crise ne varie pas selon le sexe, les détails de l’évolution diffèrent entre les hommes et les femmes.
Table des matières
Quand survient-elle ?
En moyenne, la crise de la quarantaine commence un peu plus tôt chez les femmes que chez les hommes. Elle peut commencer dès l’âge de 30 ans.
Et si une personne est en proie à un niveau accru de doute et d’anxiété, les premières caractéristiques de l’état de crise peuvent être observées à l’avance.
Seul un quart d’entre eux connaît une forme aiguë de crise moyenne. Pour beaucoup, elle se produit comme une évidence ou peut être ressentie comme une période légèrement inconfortable.
La période de transition d’une femme commence généralement par un moment de perte d’illusions sur elle-même ou sur les autres. Cela conduit à l’émergence d’états émotionnels dépressifs et à une réduction de la force physique et mentale. L’âge auquel commence cette remise en question dépend des qualités personnelles de chacun.
Quelle est la durée de la période ?
On considère que la limite classique de la durée d’une période de crise se situe entre 30 et 50 ans.
Dans la pratique, il arrive souvent que cette crise succède à d’autres crises d’âge et passe par plusieurs phases
- Crise de 30 ans. Se manifeste généralement de manière aiguë chez les femmes qui n’ont pas atteint ce qu’elles souhaitaient dans leur vie personnelle et professionnelle.
- Crise de 40 ans. Se manifeste généralement chez les femmes qui n’ont pas réussi à faire face efficacement aux conditions survenues au cours de la période précédente ; à l’âge de 40 ans, la probabilité d’une dépression aiguë est plus élevée.
- Crise à 50 ans. Le sentiment que les principaux objectifs de la vie ont déjà été atteints et qu’il n’est pas possible de changer quoi que ce soit se manifeste ici. Cela peut également conduire à la dépression. Au contraire, elle peut conduire à un état d’excitabilité accrue. Les limites décrites sont très conditionnelles. Tout le monde ne connaît pas les trois périodes de l’existence.
Les facteurs qui peuvent contribuer à prolonger les périodes de crise sont les suivants
- Le degré d’acceptation de la part des proches. Si une femme bénéficie de la compréhension et du soutien de sa famille et de ses amis, elle pourra plus facilement faire face à l’adversité.
- Le niveau de réflexivité. Les femmes qui sont capables d’une introspection profonde sont en mesure de remonter à la cause de la crise, ce qui leur permet d’en sortir plus rapidement et plus facilement.
- Les qualités personnelles. Le type de tempérament et le niveau de tolérance au stress peuvent affecter de manière significative la gravité et la durée d’une crise. Ainsi, les femmes mélancoliques ressentent tous les changements émotionnels de manière plus aiguë que les femmes au tempérament calme.
FINS.
La crise de la quarantaine, comme toute autre crise, se termine par un nouveau développement du psychisme.
Dès que la femme accepte le fait que ses orientations de vie ont changé, que ses proches sont inadéquats et qu’elle a perdu ses illusions antérieures, les «oscillations» émotionnelles s’arrêtent.
Et cela s’accompagne de nouveaux besoins et de nouveaux désirs. Les limites de la fin sont très arbitraires. Pour certaines personnes, une crise peut littéralement commencer et se terminer en l’espace d’un an ou deux. Pour d’autres, ce processus peut durer jusqu’à dix ans.
Il est également important de se rappeler qu’il existe un concept de crise «non-survivable». Ce concept s’applique souvent aux adolescents, mais il peut aussi s’appliquer à l’âge mûr. Le point essentiel est que les personnes ne sont jamais «bloquées» dans un état de fracture et ne se dirigent pas vers un néoplasme. C’est pourquoi la crise ne doit pas être laissée sans traitement. Surtout si les symptômes sont prononcés.
Si une femme estime que les symptômes de la crise sont si prononcés qu’ils interfèrent avec sa vie normale, il lui est conseillé de prendre contact avec un psychologue.
Conclusion.
Toutes les femmes peuvent surmonter une crise de la quarantaine avec un minimum de pertes. Pour cela, il faut bien comprendre et prendre conscience de ce qui se passe exactement. Le soutien et la compréhension de la famille sont également importants.
Le moment et la durée d’une crise sont conditionnels et varient d’une personne à l’autre. Ne vous inquiétez pas si la crise se prolonge. Si elle est corrigée avec la bonne approche, la situation se stabilisera tôt ou tard. Et avec elle, une nouvelle structure de la psyché apparaîtra.
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