L’expérience ASHA est une définition du niveau de conformité des personnes. Le chercheur a cherché à déterminer le degré d’exposition aux influences sociales afin d’établir la nature du conformisme. Au début de l’expérience, il a formulé l’hypothèse suivante : «Si vous présentez une incitation clairement erronée, il le remarquera, malgré la pression du groupe». Cette hypothèse des scientifiques a-t-elle été confirmée ?
Cet article présente une brève description de l’expérience.
Table des matières
L’essence de l’expérience est Asha
Quelle est la nature de l’expérience de Solomon Asha ? L’expérience de Solomon Asha s’est déroulée au milieu du siècle dernier. L’objectif de l’expérience de S. Asha était d’identifier le phénomène de conformité, qui n’était pas signalé aux participants. On présente aux sujets l’image d’un segment (la première carte) et on leur demande de trouver un segment de même longueur que l’échantillon ; sur trois rangées, une seule longueur correspond à l’échantillon.
Dans le schéma classique de l’étude, 18 cartes ont été utilisées. Les différences de longueur des segments étaient toujours évidentes : dans la série d’expériences classiques de S. Asha, 123 étudiants ont participé.
Après le travail, les participants ont déclaré que le but réel de l’expérience était d’étudier la conformité.
Conditions.
Sept personnes ont été invitées dans les locaux et se sont vu offrir une place à une table. Chaque participant a reçu une carte avec un numéro qui déterminait l’ordre des réponses. Parmi eux, un seul étudiant était le véritable sujet. Les autres étaient des assistants de recherche. Le vrai sujet devait exprimer son opinion sur la longueur du segment à la fin.
Dans un premier temps, l’assistant du scientifique a répondu correctement. Dans ce cas, le sujet réel a également donné la bonne réponse ; à partir de la troisième série, l’assistant a donné la même réponse, mais clairement erronée. Le plus souvent, le sujet réel a succombé à la pression du groupe et a donné la même réponse. Les participants fictifs ont alors commencé à donner des réponses différentes, toutes fausses. Dans ce cas, le nombre de sujets qui ont exprimé leurs réponses sans tenir compte de l’avis du groupe a augmenté.
Par la suite, S. Ash a modifié les proportions quantitatives des participants : il y avait deux sujets réels et deux acteurs.5 Dans les nouvelles conditions, les sujets réels donnaient plus souvent la bonne réponse, ignorant l’opinion de la majorité.
Dans les conditions de laboratoire, pour prouver que la conformité personnelle des sujets émergeait réellement, les scientifiques ont mené une étude contrôlée avec le même matériel de stimulation, mais sans l’aide d’assistants. Dans ces conditions, seuls deux sujets sur l’ensemble ont commis une seule erreur lors de la sélection de segments de longueur égale.
L’hypothèse des scientifiques n’a donc pas été confirmée.
RÉSULTATS.
La majorité de la majorité a été soumise par 74% des sujets. 26% des participants à l’étude n’ont pas succombé à la pression du groupe. L’expérience S. asha a démontré que
- En situation de contradiction entre sa propre opinion et l’opinion d’autres secteurs du groupe, on éprouve de l’inconfort et on craint la critique. Il a donc tendance à faire preuve d’un haut degré de conformité.
- Le degré de conformité dépend directement de la composition numérique du groupe.
- Plus la tâche est complexe, plus une personne est susceptible d’adopter le point de vue de la majorité.
- La présence d’alliés réduit le conformisme.
Critiques.
Quelles sont les critiques formulées à l’encontre de l’expérience de S. Asha ? Les psychologues ont estimé que l’un des sujets pouvait exprimer un accord externe avec le point de vue de la majorité, non pas par conformisme, mais parce qu’il voulait maintenir des relations amicales pour éviter les conflits.
Les chercheurs contemporains ont répété l’expérience d’Asha à plusieurs reprises. Leurs tentatives ont donné des résultats similaires.
Au Japon, les psychologues de la pureté expérimentale ont décidé de mener l’expérience sans mannequins. Dans leur expérience, ils ont utilisé des lunettes spéciales. Chez l’un des membres du groupe, les lunettes n’étaient pas réglées comme chez les autres. Il a vu que les sections étaient déformées. Cette variation a montré que la conformité est un trait de caractère féminin et que les hommes ont tendance à résister à la pression du groupe. Certains scientifiques ont exprimé l’opinion que les résultats obtenus par les Japonais reflètent les caractéristiques du système éducatif japonais, où l’on apprend aux filles à se conformer et à former l’indépendance des garçons, plutôt que la conformité des femmes et des hommes.
Valeur des résultats de l’expérience
L’expérience d’Asha démontre l’importance de l’équipe pour l’individu. Si une personne souhaite être acceptée par le groupe, elle est prête à se remettre en question et à s’adapter à l’opinion de la majorité.
Les conclusions de Solomon Asch ont stimulé la recherche scientifique d’autres psychologues, qui ont découvert que le niveau de conformité dépend de l’estime de soi, du type de tempérament, de l’âge et du sexe de la personne. Pour les psychologues sociaux, les recherches de Solomon Asch ont servi de point de départ à l’étude du phénomène du comportement des foules, c’est-à-dire du leadership et de la manipulation.
Mon avis sur l’expérience
Solomon Ascha a étudié la conformité dans des conditions de laboratoire où il n’y avait pas d’interaction entre les participants du groupe expérimental (c’est-à-dire que le groupe ne pouvait pas être qualifié d’équipe). Cependant, même dans ces conditions, les sujets ont ressenti la pression du groupe majoritaire et y ont succombé. En fait, dans la vie réelle, où chacun d’entre nous appartient à un groupe, la conformité est plus élevée que la mesure numérique de cette étude.
Pour l’histoire de la psychologie, l’expérience de Asch est importante car elle a permis de trouver des réponses à de nombreuses questions. Cependant, dans le même temps, de nombreuses autres questions ont surgi, auxquelles il reste encore à trouver des réponses.
Conclusion.
Le conformisme se manifeste dans tous les domaines de l’activité humaine : école, travail, relations interpersonnelles et familiales. La recherche sur ce phénomène a été initiée par Solomon Asch. Depuis le milieu du siècle dernier, les scientifiques étudient ce phénomène. Chaque nouvelle étude révèle un nouvel aspect du conformisme.