L’esprit critique est une compétence importante qui devrait être développée chez chaque enfant. Son développement est influencé par la capacité à poser des questions et à analyser les informations reçues. Les méthodes pédagogiques permettent de réaliser pleinement cette tâche et le format du jeu rend le processus intéressant et engageant.
Table des matières
Qu’est-ce que Chamomile Bloom ?
Camomille Bloom est l’une des techniques de développement de la pensée critique, un système de problèmes basé sur la classification de B. Bloom.
Le psychologue américain Benjamin Bloom a créé une classification des niveaux d’activité cognitive. Chacun de ces niveaux correspond à un type de question unique qui pose un problème particulier à l’enfant.
- La connaissance est une question simple.
- Compréhension — clarification ;.
- Application — pratique ;.
- Analyse — Interprétation ;.
- Synthèse — Créative ; et
- L’évaluation est évaluative.
La fleur de camomille se compose de six pétales, chacun contenant son propre type de question. Cette méthode est largement utilisée dans la formation. Elle est appréciée non seulement pour sa polyvalence (elle convient aux écoles primaires et secondaires), mais aussi pour sa contribution à l’activité mentale des enfants, en les aidant à s’écouter les uns les autres, à développer leur intérêt cognitif et à apprendre à travailler avec des textes. .
Tous les pétales de camomille fleurie peuvent être divisés en trois groupes à des fins éducatives
- Cognitif («Je sais») ;.
- Psychomoteur («Créer») ; et
- Emotionnel («Compétence»).
Ainsi, la méthodologie de ce travail ne donne pas aux enfants des connaissances préparées à l’avance, mais utilise leur expérience et leurs connaissances pour amener le problème à une solution qu’ils doivent trouver eux-mêmes.
Six pétales — six questions
Examinez en détail les caractéristiques de chaque pétale de la méthode Chamomile Bloom.
Question simple.
Elles sont les suivantes : «Qui ? Quoi ? , «Quand ? , «Où ?» Comment ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ? , «Quoi ?» sont utilisées lorsqu’il s’agit de reproduire le matériel. Pour y répondre, ils doivent connaître le matériel en question et faire travailler leur mémoire.
Souvent, la formulation de ce type de question est «Nommez…» qui commence par les mots «Je suis désolé, je suis désolé…».
Clarifiez la question.
Avec leur aide, une rétroaction avec l’interlocuteur est mise en place pour expliquer ou préciser les informations reçues de lui. Ils aident également à recevoir des informations qui ne sont pas directement rapportées mais qui sont implicites dans la conversation.
Voici un exemple de questions posées par Chamomile Bloom.
- Tu voulais dire que… ? ;
- ‘Je veux dire, tu dis que…?’ ;
- ‘Est-il possible de supposer que… ?
Questions d’interprétation (explication)
La plupart d’entre elles sont construites en termes de «pourquoi … ? sont construites en termes de «pourquoi… ?». Elles permettent d’établir les causes et les conséquences de différents phénomènes et comportements. Pourquoi neige-t-il en hiver ?
Les questions interprétatives aident les élèves à trouver de nouvelles approches aux problèmes, à obtenir plus d’informations sur différentes choses et à découvrir des comportements et des actions de personnes auparavant incompréhensibles.
Il est important de comprendre que ces questions éducatives ne remplissent leur fonction que si l’élève ne connaît pas encore la réponse. Si l’enfant connaît déjà la décision, la question est plus simple.
Questions créatives.
Comme elles comportent toujours des conventions partielles, des hypothèses ou des prédictions, les questions incluent généralement une particule «serait» dans leur formulation ou «s’il vous plaît, sortez… Elle commence par les mots suivants : «Qu’est-ce qui aurait changé… ?
- Qu’est-ce qui aurait changé… ? ;
- «Que se passerait-il si… ?
- Quels événements se produiront dans l’histoire après… ?
Les réponses à ces questions aident non seulement les enfants à développer pleinement leur imagination, mais aussi à découvrir le matériel pédagogique en cours de transformation.
Questions pratiques.
Elles sont spécifiées pour identifier les liens entre la théorie et la pratique. Elles montrent à quel point les élèves savent adapter leurs exemples à toutes les situations et à tous les phénomènes. Proposer… Il est utile de commencer ces questions par les mots suivants.
- ‘… Proposez ce que vous pouvez faire à partir de … ?» ;.
- Où puis-je utiliser… ? ;
- Où puis-je observer ce phénomène dans ma vie ?
Les réponses à ces questions permettent de voir le problème sous un autre angle, de trouver de nouvelles solutions et de voir dans quelle mesure telle ou telle idée est réaliste.
Questions d’évaluation.
Elles permettent de trouver des critères d’évaluation des événements, des faits et des phénomènes. Elles les aident à choisir la meilleure solution à un problème ou à une situation. Les enfants peuvent utiliser le terme «partager… Ils peuvent poser des questions évaluatives à partir des mots.
- Partage, quel est ton rapport à… ? ;
- Pourquoi est-ce bon et donc pas mauvais ? ;
- ‘Est-ce que la façon dont vous décidez de le faire est bonne ?’ ;.
Ils présentent un certain nombre d’avantages. Tout d’abord, elles aident les élèves à utiliser le côté émotionnel de leur pensée et contribuent à une meilleure compréhension de leurs sentiments et de leurs pensées. Deuxièmement, ces questions aident les élèves à acquérir la capacité de poser des questions plus profondes que les faits tirés d’un texte.
Éléments de leçon utilisant la technique «Camomille Bloom
La technique «Camomille Bloom» est universelle et peut être utilisée dans n’importe quelle leçon.
Prenons l’exemple d’enfants de 4e année qui travaillent sur l’histoire «Loose» de M. Prishvin à l’aide de la technique Camomile Bloom.
Si les élèves connaissent la technologie Camomile Bloom depuis la première année, la quatrième question n’est pas posée par l’enseignant, mais par les enfants eux-mêmes. La classe est préalablement divisée en six groupes, chacun recevant son propre type de question. Les hommes lisent le texte de manière autonome et trouvent leurs propres questions. Les enseignants surveillent leur propre travail et contrôlent la durée de la leçon pour avoir le temps de vérifier chaque groupe.
Il s’agit de questions d’enfants basées sur le texte lu.
- Simple.
Qui raconte l’histoire de l’élan ? Où se situent les actions dans l’histoire ? Que sont les jambières décrites dans le texte ?
As-tu bien compris que ton grand-père était un chasseur ? L’élan s’est-il vraiment comporté comme un petit enfant ? Peut-on supposer que l’élan aime les petits ?
- Interprétation.
Pourquoi mon grand-père a-t-il décidé de ressembler à Leggy lors de l’embuscade ? Pourquoi mon grand-père n’a-t-il pas tiré sur l’élan ?
À votre avis, qu’aurait fait mon grand-père s’il avait tiré sur l’orignal ? Que serait-il arrivé à l’élan s’il s’était enfui en voyant le chasseur ?
Que ferais-tu à la place de ton grand-père ? Que diriez-vous au chasseur si vous étiez assis près du feu ?
- Exercice.
Quelles leçons pouvez-vous tirer de ces histoires ? Comment évalueriez-vous les actions de votre grand-père ?
Ainsi, chaque élève a appris le contenu du texte et a travaillé avec lui à différents niveaux d’activité cognitive.
Quand l’interprétation est-elle pertinente ?
Les questions d’interprétation sont de bons auxiliaires pour les enseignants dans presque toutes les leçons. Dès la première année, les élèves peuvent commencer à utiliser ces questions, mais elles doivent être posées par les enseignants eux-mêmes. Cependant, demandez aux élèves de le faire eux-mêmes avec soin.
Les élèves de première année ne comprennent pas toujours quelles déductions doivent être faites. De plus, les fantaisies sans fin des enfants peuvent prendre beaucoup de temps de cours. Les élèves aiment tellement ce genre de travail qu’ils commencent à poser des questions pour poser des questions, sans révéler les idées ou les faits essentiels.
À partir de la cinquième année, les questions d’interprétation prennent toute leur importance. Les enfants de cet âge sont déjà très conscients et ont déjà accumulé une quantité assez importante de connaissances qui les aident à comprendre les raisons d’un grand nombre de phénomènes et de comportements. En outre, il existe de nombreux sujets dans l’enseignement secondaire pour lesquels les élèves doivent eux-mêmes donner un sens au contenu afin de le comprendre. Dans ce cas, les questions expositives constituent un excellent outil d’apprentissage.
Mes recommandations sur l’utilisation de la fleur de camomille
Dans ma pratique, j’utilise activement cette technique dans mes cours de lecture littéraire pour vérifier le niveau de compréhension du texte et les valeurs morales des enfants. Elle est ensuite utile dans les cours sur la langue russe et le monde environnant pour comprendre l’essence de différents concepts et phénomènes (familiarité avec les parties du discours, les domaines naturels, etc.)
Dans le cadre de notre travail, nous essayons de suivre les recommandations suivantes
- Utilisez différentes variantes de la camomille de Bloom. Réaliser un cube de Bloom avec une image en couleur pour le travail frontal, une image en noir et blanc pour chaque enfant pour le travail individuel, en convertissant les questions en un tableau régulier.
- Utilisez des questions simples pour vérifier la quantité d’informations factuelles que les enfants ont apprises. Incluez des questions qui nécessitent des exemples (donnez des exemples de mots qui ont la même étymologie que le mot «eau»).
- Veillez à ce que les questions de clarification soient posées pour clarifier l’information, et non pour poser des questions. Les enfants peuvent se laisser emporter et commencer à poser des questions sur des détails qui n’apportent pas de bénéfice ou de nouvelles connaissances.
- Les questions évaluatives doivent être posées avec modération. Il s’agit de questions assez complexes qui demandent aux enfants d’expliquer leurs sentiments. Il est important de noter que les évaluations des enfants sont déjà formées et ne le sont pas au moment où la question est posée.
- Les questions d’interprétation doivent également être utilisées avec parcimonie. Les questions doivent être posées lorsque les réponses sont réellement intéressantes et ont un effet éducatif (il ne s’agit pas d’un simple exercice de style).
- En plus d’apprendre aux enfants à poser des questions et à y répondre, il est important de faire la distinction entre les différents types d’enfants. Vous pouvez demander aux élèves de créer des questions sur la camomille de Bloom ou répartir en groupes des questions toutes faites. Toutefois, cela vaut la peine de le faire si les élèves ont déjà appris à utiliser cette technique.
Dans quelle mesure cette technique est-elle efficace pour développer l’esprit critique chez les enfants ?
L’esprit critique est la capacité d’analyser les informations reçues, de prendre des décisions éclairées et d’appliquer de nouvelles connaissances à leurs propres expériences. Ces compétences aident les enfants à approfondir leurs connaissances.
L’acceptation de la fleur de camomille résout efficacement tous ces problèmes. L’enfant trouve une solution à la situation problématique en se basant sur son expérience et sur les connaissances qu’il a acquises précédemment. Les formes de travail inhabituelles rendent le processus d’apprentissage intéressant et engageant. Les différentes variantes permettent également d’identifier le niveau de développement de la pensée critique de chaque élève.
Modèle Bloom Chamomile.
Téléchargez le modèle Bloom Chamomile pour remplir la leçon ici.
Conclusion.
La réception Chamomile Bloom convient à tous les types de cours, car elle apprend aux élèves à poser des questions et à lire le texte de manière consciente. Une série de questions peut également aider à examiner le niveau de pensée critique et de compréhension du matériel de chaque enfant.