La Gestalt-thérapie, en tant que branche de la psychologie classique, suscite toujours un réel intérêt. En effet, ses méthodes sont très différentes des méthodes habituelles. Elle cherche la raison du problème dans ce qui se passe dans le présent, et non dans le passé. Quelle est l’efficacité de cette approche ?
Table des matières
- Qu’est-ce que la Gestalt-thérapie ?
- Un peu d’histoire.
- Forces et faiblesses
- Qu’est-ce que le contact en Gestalt-thérapie ?
- Comment et pourquoi perdre le contact
- Les grands principes de la thérapie
- Techniques de base
- Les étapes de la Gestalt-thérapie
- Techniques de la Gestalt-thérapie
- Est-il possible de travailler sur soi ?
- Conclusion.
Qu’est-ce que la Gestalt-thérapie ?
Qu’est-ce que la Gestalt-thérapie ? En termes simples, la Gestalt-thérapie est l’un des domaines de la psychologie et de la psychothérapie. Le terme «Gestalt», traduit de l’allemand, signifie «image globale». Il s’agit de la perception d’une personne en tant que personne holistique avec ses propres expériences, ses pensées, son vécu et ses données physiologiques. L’objectif de la Gestalt-thérapie est de s’auto-étudier et non de plonger dans les couches profondes du subconscient.
L’essence de la Gestalt-thérapie est la suivante.
- Les personnes sont responsables de tout ce qu’elles font de manière indépendante. Ne pas tout transférer au subconscient.
- Chacun de nous est unique. Il n’est donc pas nécessaire de se comparer aux autres pour réussir, se laisser guider par l’opinion publique et faire ce que les autres veulent que nous fassions.
La pratique de la Gestalt-thérapie ne propose pas de travailler sur les blessures psychologiques des enfants. Elle ne cherche pas la cause de l’échec amoureux ou des problèmes de relations avec les autres à cause de ce qui lui est arrivé dans son enfance. Selon cette théorie, toutes vos difficultés sont dues au fait qu’à un moment donné, vous vous êtes trompé de direction.
Cette orientation psychologique est très différente de tout le reste. Par exemple, lors d’une séance normale, le client parle simplement de ses problèmes au psychologue. En fait, il s’agit d’un monologue dans lequel le client déverse son âme ; lorsqu’il travaille avec un Gestalt-thérapeute, il s’agit d’un dialogue dans lequel les deux participants sont considérés comme des partenaires à part entière.
Il est intéressant de noter que ce domaine de la psychologie est constamment critiqué. Ce n’est pas surprenant, car il s’agit d’une partie très importante du processus psychologique. En effet, il est beaucoup plus facile d’évoquer les mauvais soins prodigués par les parents, les rires des camarades de classe et d’autres facteurs qui ont finalement conduit à l’échec à l’âge adulte. Il est peu probable que quelqu’un soit prêt à admettre qu’il est lui-même responsable de tous ses problèmes.
Quels sont les problèmes résolus par la Gestalt-thérapie ?
Au cours des séances, le thérapeute peut aider à résoudre un certain nombre de problèmes psychologiques
- Manque de compréhension mutuelle avec les parents. Il s’agit des enfants qui ont honte, qui ne veulent pas vivre selon leurs exigences ou devenir adultes et quitter la famille de leurs parents.
- L’inachèvement jusqu’à la fin de la situation tragique. On peut pleurer pendant des années. Mais il est peu probable que cela se termine bien. La Gestalt-thérapie peut vous aider à survivre à nouveau et à surmonter votre chagrin.
- Changements dans la vie. Cela inclut l’anxiété, la peur de l’inconnu, les doutes sur la justesse des décisions, l’autonomie et la capacité à faire face à la situation.
- Difficultés de communication avec les enfants. Questions difficiles affectant les émotions, les interactions entre le jeune et l’enfant adopté.
- La séparation. Dans cette situation, la Gestalt-thérapie peut aider à aborder la peur de la solitude et à comprendre pourquoi il n’est pas possible de construire une relation saine.
- La psychologie. Il s’agit de travailler sur l’anxiété, le stress, la dépression et les sensations physiques inconfortables qu’ils provoquent.
- Situations de conflit. Les disputes avec la famille, le travail ou les amis. Il s’agit de l’incapacité à s’exprimer et à comprendre les sentiments et les émotions des autres.
Selon les techniques de la Gestalt-thérapie, les personnes doivent poser des questions et y répondre elles-mêmes.
Un peu d’histoire.
Le fondateur de la Gestalt-thérapie est le psychiatre et psychothérapeute Frederick Pearls. Il a toujours adhéré strictement à la théorie de la personnalité de Sigmund Freud. Cependant, à un moment donné, j’ai revu ses croyances. Ainsi, les techniques de la psychanalyse ont été complétées par la psychologie de la Gestalt, le psychodrame, l’existentialisme et d’autres méthodes. C’est ainsi qu’une toute nouvelle orientation a vu le jour.
Il est intéressant de noter que Pearl n’a pas travaillé seul. Sa femme Laura Pulse, Paul Goodman et Ralph Hefferlin ont participé à la création de la Gestalt-thérapie. Ils ont publié les résultats de leur travail commun en 1951 dans le livre «Gestalt Therapy : excitation and growth in the human personality».
Après s’être installé aux États-Unis, Pearls a créé le Gestalt Institute (New York). La direction qu’il a prise est rapidement devenue populaire. Bientôt, des institutions fondées sur ses recherches apparaissent dans presque toutes les grandes villes américaines et européennes.
Soixante-dix ans ont passé. La Gestalt-thérapie a subi quelques modifications. Le changement le plus important a porté sur deux points.
- Perls pensait que les cours devaient se dérouler en groupe. Aujourd’hui, les séances de psychothérapie sont le plus souvent individuelles.
- Les créateurs de la thérapie ont plaidé pour le développement du conflit entre le thérapeute et le client. Ils y voyaient un formidable moyen d’établir une relation de confiance entre eux. Aujourd’hui, les séances sont exemptes d’accusations, d’impolitesse et de cruauté. La science est devenue plus humaine.
La seule chose qui n’a pas changé, ce sont les principes de base de la Gestalt-thérapie. Son objectif, c’est ce qu’il était et sa perception d’elle-même en tant que personne, son unicité et son identité demeurent.
Forces et faiblesses
Il n’existe pas de méthode unique et correcte pour étudier les états psychologiques. Il y a celles qui sont particulièrement adaptées à telle ou telle personne. Chacune d’entre elles a ses propres forces et faiblesses. La Gestalt-thérapie ne fait pas exception. Ses avantages sont les suivants
- L’absence de restrictions dans l’utilisation de la méthode. La place est laissée à l’expérimentation.
- La thérapie permet de résoudre un large éventail de problèmes, de la recherche du sens de la vie à la résolution des difficultés quotidiennes.
- Le psychologue travaille individuellement avec chaque client. Il n’utilise pas de modèles.
- Il tient compte du point de vue de la personne, de sa vision du monde et de ses principes.
- Le spécialiste procède au résultat dont le client a besoin.
- Aucune nouvelle méthode n’est testée pendant la séance. L’attention est entièrement portée sur la personnalité du patient.
L’accent est mis sur la Gestalt-thérapie, qui n’est pas négative.
- Les personnes ne reçoivent pas de conseils directs ou de plans d’action.
- Pendant le travail, il faut utiliser les sentiments, les émotions et les sensations. Peut-être devront-ils à nouveau survivre à des situations difficiles.
- Même cinq séances ne suffisent pas à résoudre le problème. Le traitement dure beaucoup plus longtemps.
Autre point négatif : l’efficacité de la thérapie dépend en grande partie du professionnalisme du psychologue. C’est pourquoi, pour commencer à travailler, il faut suivre une formation spéciale en Gestalt-thérapie.
Qu’est-ce que le contact en Gestalt-thérapie ?
La base de la thérapie est le contact. Il s’agit d’un concept fondamental inventé par Goodman’s floor. Il stipule que chaque acte d’un individu se compose de quatre phases qui, ensemble, sont toutes appelées un cycle. Pensez à ces phases comme étant plus proches les unes des autres.
PROONTAKT.
L’essence de cette phase est qu’une personne représente l’arrière-plan de son corps. Sur cette toile de fond, elle présente un diagramme composé de deux parties. La première concerne les besoins physiques, par exemple le repos, la faim et la soif ; la seconde concerne les besoins sociaux, en particulier le désir de communiquer avec les autres et de recevoir une satisfaction morale de la communication. Le patient prend conscience de ses désirs et de ses besoins, ce qui lui permet d’entrer en contact avec l’arrière-plan et la figure.
Contact.
En d’autres termes, la première étape a été franchie et nous avons identifié leurs besoins. Nous devons maintenant trouver les moyens de les satisfaire. Mais nous devons d’abord nous assurer que ces moyens sont réalistes. Et si nous sommes réalistes, obtiendrons-nous finalement la satisfaction que nous méritons ? Si les besoins ne sont pas satisfaits, il faut revenir à l’étape précédant le contact.
Pendant la phase de contact, toutes les opportunités, l’énergie vitale et les capacités disponibles sont utilisées. La personne qui se trouve dans cette phase s’appelle le Moi. Elle évalue et analyse consciemment ses besoins et tente de les satisfaire en tirant le meilleur parti de son environnement.
Selon la théorie de la Gestalt-thérapie, si une personne est en bonne santé physique et mentale, elle continuera à chercher jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen d’obtenir ce qu’elle veut. Si elle abandonne sa tentative, le contact est interrompu. Cela signifie qu’il doit à nouveau consulter un psychothérapeute et recommencer le cycle.
Le contact complet.
L’individu répond à ses besoins.
Après le contact.
L’individu est satisfait d’avoir obtenu ce qu’il voulait. Il n’est plus nécessaire d’être actif. Le contact peut être abandonné. Le cycle est terminé.
Un bon exemple.
Le fonctionnement du cycle de contact est illustré par l’exemple d’une jeune fille à la recherche d’un partenaire pour la vie. Dans la phase précédant le contact, elle ne pense qu’à la relation. Lorsque le contact est établi, elle cherche un homme qui répond aux critères qu’elle s’est fixés. Lorsque le contact est total, la relation proprement dite commence. Après le contact, la relation passe à un niveau plus sérieux (mariage) ou se termine.
Selon les psychologues, la vie humaine est une série continue de cycles. Si la personne arrive au bout sans être interrompue, elle reste en bonne santé physique et mentale.
Comment et pourquoi perdre le contact
La perte de contact est une affaire sérieuse. Pour plus de clarté, rappelons l’exemple précédent concernant une jeune fille. Supposons qu’elle veuille une relation, mais que la personne soit un homme ou une femme handicapé(e) (contact préalable). Pendant la phase de contact, rien ne va plus pour elle. La phase de contact complet se termine également par la rupture de la relation et rien ne se passe. Dans la phase de post-contact, l’un des partenaires met fin à l’interaction. Les besoins familiaux de la jeune fille restent insatisfaits.
La rupture de contact est un autre concept important de la Gestalt-thérapie. Plusieurs raisons expliquent son émergence
Confluence.
Une personne ne peut pas établir de limites entre elle-même et le monde extérieur. Par conséquent, elle ne reconnaît pas ses besoins, ses désirs et ses sentiments. Ils restent donc insatisfaits. C’est le cas des adolescents. Ils craignent de ne pas être comme les autres. Ou, par exemple, dans les relations amoureuses, l’un des partenaires est tellement absorbé par l’autre qu’il en oublie ses propres intérêts.
Dans la société moderne, les points de confluence ne sont pas rares. Du moins, si l’on en croit les archives des réseaux sociaux. Les gens essaient de prouver qu’ils ne sont pas plus mal lotis que les autres. Dans la plupart des cas, les tentatives de convaincre les autres n’aboutissent pas. La personnalité reste insatisfaisante, mais elle n’est pas déconnectée.
L’enregistrement.
Ce concept est similaire au précédent, mais il se caractérise par des détails. Une personne n’est pas seulement incapable d’établir des limites entre elle-même et le monde qui l’entoure. Elle le perçoit comme pertinent pour elle. Ses sentiments, ses désirs et ses besoins changent par opposition. Il existe de nombreux exemples dans l’histoire où les habitants de territoires occupés sont devenus des envahisseurs pendant les périodes d’occupation. Ce comportement leur était étranger, c’était quelque chose de mal. Par conséquent, ils ne recevaient pas de satisfaction de sa part. C’est ainsi que le cycle s’est brisé.
On attribue d’ailleurs à Sigmund Freud la création du terme «enregistrement».
La projection.
Ce concept diffère du premier ou du deuxième. Dans ce cas, le cycle est interrompu en deux ou trois phases. Le moi n’établit pas de contact avec l’environnement. L’individu pense qu’il va bien, qu’il interagit facilement avec les gens et qu’il apprend quelque chose de nouveau. En réalité, le monde n’est pas impliqué dans ce qui lui arrive. Les tentatives visant à supprimer ou à déplacer la responsabilité pour quelqu’un d’autre semblent donc ridicules.
Profil.
Presque la même chose que la projection. Seule une personne cherche à satisfaire ses besoins dans son monde intérieur. Elle pense que c’est ainsi qu’elle s’améliore et se développe en tant que personne. Ces idées sont loin de la réalité. De l’extérieur, l’individu semble souffrir d’autisme. Il se renferme sur lui-même et vit dans son subconscient.
L’égoïsme.
C’est une forme douloureuse de syndicalisme. Plongée dans son monde intérieur, la personne est incapable d’évaluer correctement ses propres capacités et aptitudes. Elle se considère comme meilleure que les autres. Cela conduit à l’émergence du narcissisme. Le moi croit qu’il peut répondre seul à tous ses besoins.
Détourner.
De quoi s’agit-il ? En termes simples, il s’agit de la perte du fonctionnement de l’ego. Les sentiments, les émotions et les expériences d’une personne sont classés dans des catégories qui n’ont rien à voir avec son moi intérieur ou le monde qui l’entoure. Pour cette raison, le moi est déconnecté de la réalité et se laisse aller à des raisonnements abstraits, à des rêves et à des fantasmes.
Les grands principes de la thérapie
Dans la pratique clinique, la Gestalt-thérapie repose sur un certain nombre de principes, dont les suivants
- Le «maintenant». Le thérapeute se concentre sur ce qui se passe en ce moment à l’intérieur de la personne et sur la façon dont elle interagit avec son environnement. Le patient a besoin de savoir tout ce qui lui est arrivé.
- Le «moi et le toi». Les psychologues encouragent les personnes à établir un contact entre elles-mêmes et le monde qui les entoure. Ce processus est appelé transfert inverse. Il est particulièrement efficace dans les cours de groupe. Les participants doivent décrire et exposer le problème le plus précisément possible. Par exemple, la phrase «tout le monde m’a largué» doit être remplacée par une histoire décrivant exactement qui m’a largué, dans quelles circonstances, etc.
- Subjectivisation. Ce principe est similaire au précédent. Mais il travaille dans une autre direction, celle du monde intérieur. Les gens doivent prendre conscience qu’ils sont souvent responsables de leurs propres problèmes. À ce stade, il n’est pas possible de dire en général que l’on ne se sent pas bien. Il faut être plus précis. Je me suis fait et je continuerai à me faire du mal». Cela vous aide à devenir indépendant et responsable.
Il existe un autre principe, le principe de continuité. Il vous apprend à vous reconnaître comme une personne holistique ayant droit à des expériences, des sensations et des sentiments. Ils doivent être compris, vécus et exprimés. Cela nous aide à comprendre notre monde intérieur et à évaluer et analyser nos pensées et nos actions. Par conséquent, ils nous aident à nous comprendre nous-mêmes, mais aussi à comprendre ceux qui nous entourent.
La question principale du principe du continuum est le «quoi et comment». C’est lui qui distingue les méthodes de la Gestalt-thérapie des autres domaines de la psychologie.
Techniques de base
Les techniques de la Gestalt-thérapie permettent de mettre en pratique les principes énoncés ci-dessus.
- Les personnes ne parlent que des problèmes et des faits, sans longues discussions. Par exemple, au lieu de parler d’un mauvais mari, il vaut mieux dire exactement pourquoi il est si mauvais et à quel point il est offensé.
- Sans exception, toutes les déclarations doivent être directes, sans énigme ni sens caché. Au lieu de dire «ma vie ressemble à une série télévisée», vous devez raconter ce qui vous est arrivé exactement.
Au cours de la séance, l’expression personnelle est utilisée. C’est un excellent moyen de renforcer l’estime de soi. La même phrase doit être prononcée. Cela permet en fin de compte de se rendre plus confiant. De bons exemples sont «Je suis comme mon âge» et «Je suis le meilleur expert dans ce domaine».
L’objectif principal de toutes les techniques est d’aider la personne à se réaliser en tant que personnalité à part entière. Tant que cela ne sera pas le cas, il interrompra le cycle de contact à de nombreuses reprises. Ses besoins ne pourront donc pas être satisfaits.
Les étapes de la Gestalt-thérapie
Une séance se compose généralement de plusieurs parties.
- Le psychothérapeute est simplement à côté du patient, il l’écoute et enregistre en même temps les moments importants de son opinion. Sur la base de ces enregistrements, il décide d’utiliser une méthode de modification.
- Concentration sur les émotions. Le spécialiste est attentif aux sensations, aux émotions du patient. Grâce à cela, il l’aide à établir une interaction avec lui-même.
- Le questionnement. Tout au long de la séance, le thérapeute pose à la personne des questions directes et claires, exemptes de reproches ou d’accusations. Il est important que le patient réponde avec sincérité, confiance et de préférence par des phrases monosyllabiques. De telles conversations augmentent l’efficacité de la thérapie.
La dernière étape s’appelle le retour d’information. Il s’agit de la réponse du médecin aux sentiments du client. Il s’agit d’une partie du travail mutuellement bénéfique qui permet au client et au spécialiste d’approfondir leurs connaissances.
Techniques de la Gestalt-thérapie
Dans son travail avec ses clients, le Gestalt-thérapeute utilise plusieurs techniques ou exercices. En voici quelques-uns :
- La «chaise chaude». Pratiquée dans les classes de groupe. Il s’agit de placer quelques chaises en cercle. Et une autre au milieu. Les participants s’y assoient à tour de rôle, mais uniquement de leur plein gré. La personne qui occupe cette chaise doit parler de son expérience, de ce qui la passionne. Elle doit également répondre aux questions des autres. Elle doit faire preuve d’honnêteté et de sincérité.
- Deux rôles De l’autre côté de la «chaise chaude», il faut en placer une autre, vide. Il doit imaginer que son vis-à-vis est la personne avec laquelle il est en conflit. En même temps, il change de rôle, se transplante d’un endroit à l’autre et parle à la fois en son nom et en celui de son ennemi. Cela permet de comprendre la nature du conflit. Le thérapeute n’intervient pas dans le processus, il l’observe de côté.
- «De temps en temps». Les participants au groupe de thérapie discutent des questions qui les préoccupent dans le moment présent. Si quelqu’un essaie de revenir sur le passé, il en est empêché.
Une autre technique assez efficace est celle du «maintenant je sais». Au cours de son entretien avec le psychothérapeute, le patient doit constamment répéter cette phrase. Elle l’aide à analyser son état actuel et à voir ce qu’il faut changer exactement.
Est-il possible de travailler sur soi ?
L’idéal est de pratiquer la Gestalt-thérapie dans le cabinet du psychothérapeute. Cependant, vous pouvez essayer de travailler sur vous-même si vous le souhaitez. Dans le livre «Everyday Gestalt Therapy Techniques», I. Old, T. Kay et J. Oldheim proposent de réaliser un certain nombre d’exercices simples. Chaque jour est nouveau.
Supposons que vous commenciez le lundi. Votre plan d’action devrait ressembler à ceci
- Divisez toutes les personnes qui vous entourent en deux catégories : les personnes utiles et les personnes nuisibles.
- Le mardi, demandez-vous si les relations nuisibles présentent un quelconque avantage.
- Mercredi, réfléchissez à la valeur de ces relations dans votre vie.
- Jeudi, imaginez les conséquences de la rupture d’une relation toxique.
- Le vendredi, critiquez la personne qui vous gâche la vie.
- Samedi, réfléchissez à la manière de punir la personne mentionnée au paragraphe précédent.
Dimanche, faites une pause.
Conclusion.
Qu’est-ce que la Gestalt-thérapie ? C’est une solution à un problème par la prise de conscience de soi, de ses sentiments, de ses besoins et de ses désirs. Selon cette orientation psychologique, la cause du problème est soi-même et non son enfance, son éducation ou les circonstances. Les méthodes thérapeutiques utilisées par les thérapeutes sont très efficaces. Mais seulement si l’on veut vraiment aider.