L’adolescence est une période de grands changements dans la vie. Ils affectent non seulement l’apparence, mais aussi la pensée, la santé mentale et émotionnelle.
C’est pourquoi les adolescents de 14 ans réagissent si vivement à tout ce qui leur arrive. Parfois, ils n’ont tout simplement pas la force de faire face à cette expérience. Dans ce cas, la dépression apparaît.
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Statistiques.
Les statistiques montrent qu’environ 18 % des adolescents de moins de 18 ans sont confrontés à la dépression. En outre, les filles sont plus nombreuses que les garçons. Avec l’âge, le risque de «tomber malade» augmente.
Selon l’OMS, 10 à 15 % des personnes malades présentent des symptômes individuels et 5 % d’entre elles sont atteintes de la maladie dans toute sa splendeur. Et ces informations ne sont pas toutes effrayantes.
Un peu plus de 8 % des adolescents souffrent de dépression pendant au moins un an ; 20 à 40 % rechutent et ne sont pas guéris.
Causes et groupes à risque
Les experts distinguent plusieurs raisons et facteurs qui peuvent entraîner le développement d’une dépression chez les adolescents de 14 ans.
- Prédisposition génétique. Elle n’est pas seulement présente chez les parents. Le risque de développer la maladie est également accru si des parents de la deuxième lignée et d’autres lignées en souffrent.
- Atmosphère familiale défavorable. De nombreux parents répondent aux besoins physiques de leurs enfants, mais oublient complètement la composante émotionnelle. Il n’y a pas de rapport avec cela, ils ne tiennent pas compte des opinions. Les scandales entre papa et maman, leur alcoolisme ou leur toxicomanie ont également un impact majeur.
- Le divorce des parents, les difficultés scolaires, les malentendus avec les camarades de classe et d’autres facteurs sociaux.
- Par exemple, les blessures psychologiques, le décès d’un ou des deux parents à la fois.
- Violence physique, sexuelle ou émotionnelle.
- Les problèmes de santé physique, en particulier l’insuffisance hormonale.
Important !»14 Il convient de noter que la dépression se développe toujours sous l’influence de plusieurs facteurs. Cela peut se produire même en cas de faible héritabilité. Parmi ces facteurs, la persécution par les pairs, la garde excessive ou, au contraire, l’indifférence parentale et les relations tendues au sein de la famille se distinguent particulièrement.
Parmi les autres causes de l’apparition de la dépression chez les adolescents, on peut citer les suivantes
- Une faible estime de soi.
- L’insatisfaction par rapport à l’apparence.
- Le déménagement a entraîné la perte de contact avec d’anciens amis.
- Dépendance à l’égard des mondes virtuels et des réseaux sociaux.
- Charge scolaire excessive.
Cela inclut l’amour non partagé et les relations ratées avec le sexe opposé.
Symptômes et signes chez les hommes et les femmes.
Les troubles dépressifs chez les adolescents se caractérisent par la présence de symptômes psychiatriques et somatiques. En voici quelques-uns :
- Humeur, fatigue et dépression de longue durée. L’enfant se sent seul et n’a besoin de personne. Personne ne semble le comprendre.
- Fermeture, refus de communiquer avec les camarades de classe ainsi qu’avec la famille et les amis.
- Manque d’intérêt pour les cours qui lui procuraient auparavant du plaisir. L’adolescent oublie ses passe-temps et refuse de se rendre à des fêtes ou à d’autres événements similaires.
- Critique excessive de l’apparence. Ce symptôme se manifeste plus fortement chez les filles que chez les garçons. Lorsqu’elles se regardent dans le miroir, elles y voient une série de défauts, ce qui n’est pas le cas. C’est pourquoi elles négligent souvent les procédures d’hygiène et deviennent négligentes et imprécises.
- Déception dans n’importe quelle activité. L’adolescent perd sa motivation. Toutes les réalisations lui paraissent insignifiantes, mais il n’a plus du tout envie de faire quoi que ce soit.
- Culpabilité. Violation du contexte hormonal, incapacité à évaluer correctement ce qui se passe, obligeant l’adolescent à percevoir les phrases qui lui sont adressées comme des critiques, des reproches.
- Détérioration des résultats scolaires. Ici, tout est très clair. L’expérience ne permet pas de se concentrer sur des choses plus importantes.
- Problèmes d’appétit. Il peut s’agir d’une absence totale d’appétit ou, à l’inverse, d’une suralimentation constante. Cela se traduit par la boulimie, l’anorexie et la dépression.
- Insomnie, réveils précoces et cauchemars. Les rêves des adolescents déprimés sont superficiels et intermittents. Ils ne dorment donc pas suffisamment et se réveillent le matin avec un sentiment de fatigue.
- Agressivité non motivée, irritabilité, peur sans raison.
- Triste, petite passion pour la musique. Il peut même lire des œuvres lyriques et l’exprimer dans des notes de désir.
Des symptômes somatiques peuvent s’ajouter à la liste des symptômes de la puberté. Parmi eux : douleurs dorsales et abdominales, maux de tête, vertiges, cycles menstruels des filles.
Remarques ! Les représentants des différents sexes ne diffèrent pas beaucoup dans leurs symptômes. On peut dire que les filles vont plus souvent à la rencontre de leurs sens, passent des journées seules et pleurent. Les garçons deviennent rebelles, se montrent agressifs et se mettent en danger.
Complications et conséquences.
Mauvaises notes à l’école, manque d’estime de soi, refus de communiquer et de se divertir ne sont que quelques-unes des conséquences. Et ce n’est pas le pire.
Certains adolescents tentent de faire face aux sentiments négatifs par leurs propres moyens. À un âge aussi précoce, ils commencent à boire de l’alcool ou à prendre des drogues.
Dans les cas particulièrement difficiles, ils pensent à la mort. Et il ne s’agit pas seulement de pensées. La dépression renforcée est l’une des causes de la mortalité des adolescents.
Diagnostic.
Pour confirmer le diagnostic, les médecins ont besoin de plus que des symptômes visibles. Il se base sur les informations reçues de l’adolescent et de ses parents, et si nécessaire des enseignants, des amis, etc.
Post-test. Un questionnaire spécial sert de base au post-test.
- Échelle BEK ;.
- Échelle de Hamilton ;.
- Test de Montgomery-Asberg.
En fonction des résultats de l’étude, les experts planifient les mesures à prendre.
Comment procéder ?
Les psychologues, psychothérapeutes et psychiatres (les cas cliniques les plus difficiles) sont engagés dans le traitement des troubles dépressifs.
Il faut chercher de l’aide dès l’apparition des premiers symptômes alarmants, plutôt que lorsque l’enfant pense déjà au suicide.
Le traitement doit être complexe. Dans sa forme la plus légère, il est retenu à la maison, suicidaire et maintenu dans un état grave à l’hôpital.
Dans la plupart des cas, les médecins prescrivent des médicaments et des séances de psychothérapie.
Les médicaments réduisent l’anxiété, normalisent le fonctionnement des organes et des systèmes internes et s’attaquent à l’insomnie et à d’autres symptômes désagréables.
Le travail avec un thérapeute peut vous aider à surmonter les peurs et les expériences enfouies dans votre subconscient.
Attention ! Le traitement de la dépression chez les adolescents ne doit en aucun cas être effectué sous contrôle médical. L’auto-administration peut être très dangereuse !
Comment les parents peuvent-ils aider ?
La chose la plus importante que les mères et les pères peuvent offrir est le soutien. N’essayez pas de découvrir ce qui s’est passé et pourquoi. Il est important pour l’enfant d’être entendu et accepté tel qu’il est.
Les psychologues recommandent de suivre un certain nombre de conseils
- Faites preuve de patience. La présence d’adolescents à la maison est l’une des difficultés liées à son développement. Les adolescents dépressifs sont doublement difficiles. En essayant d’y faire face, les parents peuvent être confrontés à une tempête d’émotions, allant de la fouille au désespoir. Il est bon de se rappeler qu’il s’agit d’une situation temporaire. Un suivi précis des rendez-vous chez le médecin peut rapidement faciliter le rétablissement de l’enfant.
- Encouragez l’activité. Le sport, mais aussi une promenade régulière à l’air frais, peuvent aider à se calmer et à améliorer l’humeur. Il est donc utile d’encourager les adolescents à être actifs. Il peut s’agir d’une balade à vélo, d’une promenade dans le parc, d’une visite à la piscine ou d’une séance de danse.
- Contrôler le processus de traitement. Vous devez surveiller la façon dont votre enfant respecte les prescriptions de son médecin. C’est particulièrement vrai lorsqu’il prend des médicaments.
- Refusez une tutelle morale et excessive. Ne prenez pas de décisions à la place de l’adolescent. Critiquez et dites-lui ce qu’il dit et ce qu’il fait. S’il veut le faire lui-même, il n’a qu’à le demander.
Important ! Encore un conseil : ne dépréciez en aucun cas l’enseignement de l’enfant. L’adulte peut sembler tout à fait insignifiant. Mais pour lui, elle est la véritable fin du monde. Il vaut donc mieux essayer de voir ce qui se passe dans ses yeux.
Conclusion.
La dépression à l’âge de 14 ans est un phénomène assez fréquent. En effet, durant cette période, l’adolescent est confronté à de nombreuses difficultés et à des changements dans sa vie.
Si vous réagissez à temps et demandez l’aide d’un psychologue ou d’un psychothérapeute, vous pourrez la traiter immédiatement.
Dans le cas contraire, le risque de complications graves augmente. C’est pourquoi il est important de prêter la plus grande attention à tout ce qui arrive à votre enfant à un âge «difficile».