L’idée que «je ne sais pas ce que je ressens» apparaît régulièrement chez tout le monde. Il s’agit d’une manifestation de la confluence. Il s’agit d’un mécanisme de défense qui se manifeste en s’identifiant à son partenaire et en ne comprenant pas ses propres sentiments, sensations et besoins.
Examinez comment une telle fusion se manifeste, à quel moment elle devient dangereuse pour l’individu et comment on peut y remédier.
Table des matières
Définition du concept
En psychologie, la fusion est l’un des mécanismes de défense psychologique qui élimine la frontière entre l’homme et la société (l’environnement). En d’autres termes, les personnes sont incapables de juger non seulement leurs propres sentiments et émotions, mais aussi les expériences des autres. Les personnes en état de confluence utilisent souvent le pronom «nous» dans leur discours, comme dans «nous avons dormi et mangé», «nous sommes allés au théâtre» ou «je n’aime pas la compagnie bruyante».
Voici quelques exemples frappants de confluence
- Les mères d’enfants en bas âge.
- Les mères d’enfants handicapés.
- Des couples d’amoureux.
- Des personnes avec des groupes de personnes partageant les mêmes idées.
Dans la plupart des cas, la confluence est suivie d’une phase de régression, au cours de laquelle la personne commence à s’éloigner des autres et à se sentir à nouveau spéciale et différente des autres.
Toutefois, si cela ne se produit pas, la situation devient chronique. En même temps, les personnes commencent à éprouver une anxiété intense, de la peur et parfois de la culpabilité lorsqu’elles quittent leur partenaire.
L’autre côté de la confluence est considéré comme la séparation psychologique, ou le processus de séparation.
Types de confluence
Il existe deux types de fusion ou de confluence psychologique : interne et externe. Examinons-les de plus près.
Confluence de type 1
Dans la confluence de type 1, la personne a l’impression que quelque chose ne va pas chez elle. Ses sentiments et ses émotions sont confus ou elle ne comprend pas du tout ce qu’elle vit.
Le sentiment de confusion, le manque constant de compréhension de ce qu’elle veut, de ce qu’elle doit viser, de la raison pour laquelle elle se lève le matin — tout cela la fatigue et l’empêche de déterminer ce qui se passe. Le plus souvent, cette confluence se produit lorsqu’une personne rejette ou remplace un sentiment ou une émotion par un autre sentiment ou une autre émotion par peur de sa propre force.
En conséquence, il rit de manière hystérique au lieu d’être triste, il voit de la tristesse dans la nourriture et se ronge les sangs avec la farine de la conscience, même s’il s’acquitte bien de toutes les tâches.
Type 2 de confluence
Le type 2 de confluence se caractérise par l’effacement des frontières entre «humain» ou «société humaine».
Dans ce cas, la personnalité commence à ressentir les sentiments, les expériences et les intérêts des autres comme les siens. Cette situation se produit avec l’empathie. Pour comprendre l’interlocuteur, il est parfois nécessaire de ressentir sa douleur ou son plaisir.
Cependant, cela devient malsain lorsque la fusion aboutit au fait que la personne elle-même ne comprend pas ce avec quoi elle est d’accord, ce qu’elle fait et ce qu’elle ne veut pas vivre. Dès lors, on se perd et on ne peut se débarrasser du sentiment que sa vie ne lui appartient pas.
Les signes.
La fusion psychologique peut sembler être un processus favorable qui permet d’établir la confiance. Beaucoup de gens la confondent même avec la proximité.
Pour comprendre cette confusion, il convient d’examiner les signes de la fusion.
- Non-décision de ses sentiments, de ses émotions et de ses besoins.
- Dissolution des partenaires.
- Effacement et indifférence à l’égard de ses propres limites et de celles des autres.
- S’identifier à d’autres personnes ou groupes (utilisation fréquente du mot «nous» au lieu de «je») ; et
- Développement rapide de relations, réconciliation rapide ;.
- Difficultés à rompre ou à interrompre le contact.
- Exposition aux influences extérieures.
- Incapacité à tolérer les sentiments négatifs : frustration, déception, attentes contradictoires.
- Peur de la solitude.
Contrairement à la fusion, à la proximité, le contact est fondé sur la différenciation. Les personnes reconnaissent des différences dans les opinions, les comportements et les sentiments de l’autre, mais sont prêtes à accepter et à apprécier ces caractéristiques de leur partenaire. Il n’y a donc pas lieu de confondre ces deux concepts.
Exemples de confluence
Dans leur propre relation, les confluences sont presque impossibles à remarquer et à accepter. Mais surtout, notamment dans les intrigues cinématographiques, de telles situations sont très faciles à retracer. Voici quelques exemples de confluences internes et externes
Exemple de confluence de type 1
Le premier type de confluence est généralement causé par la suppression d’une émotion ou d’un sentiment fort, comme la colère, le désir ou l’irritation. Il n’est pas facile d’admettre que l’on est envieux d’un collègue ou d’un ami proche qui a mieux réussi. Il est beaucoup plus facile de se laisser aller à ce sentiment.
En conséquence, on se perd tout simplement. On s’habitue à ne rien ressentir ou on remplace les sentiments d’une personne par ceux d’une autre et on cesse de les distinguer. Qu’est-ce que tu ressens en ce moment ? La question «Que ressens-tu en ce moment ?» peut provoquer une véritable paralysie.
Il en va de même lorsqu’il est en colère contre sa propre personne. Mais comme je l’aime, il doit tout comprendre de lui-même, c’est clair». Ce comportement est lourd de conséquences : il conduit à l’agressivité automatique, à la dépression et à des symptômes psychologiques.
Exemples de confluences de type 2
Souvent, ce type de confluence s’observe dans des couples où les conjoints considèrent presque chaque action et décision indépendante comme une véritable rébellion.
Par exemple, une femme n’a pas permis à son mari de passer la nuit en compagnie d’un ami, parce qu’elle pensait qu’il ne serait pas en mesure d’être avec elle. Tu ne m’aimes donc plus, je ne t’intéresse plus».
Une femme ne comprend pas qu’un homme puisse avoir des intérêts différents des siens. Elle n’a pas les siens et ne cherche pas à les acquérir. Ces relations sont également compliquées par le fait que la femme ne reconnaît pas le problème et est plutôt fière de sa fusion.
Méthodes d’exercice
La confluence de la Gestalt-thérapie est un mécanisme de protection de la psyché et il est donc presque impossible de la suivre et de la résoudre de manière autonome. Il est conseillé de contacter immédiatement un spécialiste qui pourra vous aider à résoudre la confluence.
Pour votre propre travail indépendant, il est important de comprendre ce qui suit Pour surmonter les fusions de type 2, il faut apprendre à surmonter le premier type de fusion. Cela signifie que les gens doivent apprendre à prendre conscience de leurs sentiments, de leurs désirs et de leurs besoins. Ils sont la clé principale de la résolution de ces problèmes.
Un bon moyen de suivre leur état est de pratiquer la prise de conscience. Il faut se poser la question le plus souvent possible : «Qu’est-ce que je ressens en ce moment ? Vous devez apprendre à tolérer ces sensations, même si les réponses déclenchent la peur ou la honte.
Il est également utile de réfléchir et d’écrire une liste des choses que vous aimez. Même si cela ne plaît pas à votre partenaire, cela devrait vous apporter de la joie. Ces choses peuvent vous aider à vous sentir un individu à part entière.
Conclusion.
Le mécanisme du Confeum est présent dans la vie de chacun, car tout le monde est lié à la société et à l’environnement. Il peut avoir un effet positif : vous êtes plus intelligent, plus gentil et plus sélectif. Mais il peut aussi avoir des effets négatifs : mauvaises habitudes, perspectives erronées qui interfèrent avec la vie.
Il est donc important de sensibiliser, de surveiller les émotions et les désirs, de respecter les différences de points de vue avec les proches et de connaître clairement les réponses aux questions. Est-ce vraiment ce que je veux et pas quelqu’un d’autre ?