La crise de la première année est l’une des périodes les plus critiques dans le développement de la personnalité.
Au cours des premières années, l’enfant fait un grand pas en avant dans son développement, aspire à l’indépendance et se distingue par sa curiosité et ses humeurs excessives.
Les parents sont naturellement confrontés à des difficultés. C’est précisément dans leur comportement que cette période est assimilée par l’enfant. Par la suite, ces expériences influencent toujours les traits de caractère, les qualités et les attitudes de l’enfant vis-à-vis de lui-même, des autres et du monde dans son ensemble.
Table des matières
Qu’est-ce que l’essentiel ?
L’enfant commence à se tenir debout et apprend à marcher seul. La liberté de mouvement s’accompagne d’un sentiment d’indépendance par rapport aux adultes avec lesquels il était auparavant étroitement lié.
Souvent, ce désir d’indépendance, d’autonomie, s’exprime par un comportement négatif.
- Protestations contre la tutelle.
- Tentatives de contrôle des activités des adultes.
- Choix d’activités indépendantes, refus catégorique des suggestions parentales.
- Sensibilité accrue aux critiques et aux commentaires.
- Difficultés — entêtement, persistance, désobéissance.
- Cris, hystérie.
Les symptômes de la crise d’un an couvrent toutes les sphères de la vie de l’enfant. Dans les relations avec les adultes, on observe une sélectivité : hostilité, méfiance à l’égard des étrangers, rigueur accrue, voire agressivité à l’égard des proches.
Causes internes de la crise : divergences accrues entre les besoins de connaissance du monde et les possibilités dont dispose l’enfant.
Principales activités des bébés
Le principal type d’activité de l’enfant au cours de cette période consiste à devenir un sujet, la communication situationnelle avec les adultes devenant une forme, un outil et un moyen d’organisation. Les enfants se concentrent sur les modèles de comportement de leurs parents et essaient d’apprendre à se comporter avec des objets. L’adulte devient la norme et le modèle pour répéter les opérations individuelles avec les objets domestiques.
L’activité conjointe est objective. En effet, sa motivation réside dans le sujet lui-même, dans la manière dont il est utilisé. La communication au cours d’une crise prend la forme de l’organisation d’une activité objective et intervient au moment d’expliquer la justesse de l’utilisation d’un sujet particulier.
La communication se développe de manière intensive et devient progressivement phonétique — maîtriser un objet en utilisant uniquement des couleurs émotionnelles n’est pas efficace.
Raisons de l’apparition
Il y a plusieurs raisons à l’apparition d’une crise au cours de la première année de vie. Parmi les principaux facteurs d’apparition d’un tel phénomène :
- La grande quantité d’informations affichées chaque jour.
- La nécessité d’acquérir de nouvelles compétences (marcher, parler) pour interagir avec les adultes.
- L’absence perçue de limites spatiales.
- La capacité de ne plus dépendre des parents.
- Développement de nouvelles façons d’agir avec différents objets.
- Établissement de relations distinctes avec les autres.
Tout cela motive l’enfant à essayer de nouveaux comportements, à voir ce qui l’entoure et comment cela fonctionne. Les nouvelles opportunités provoquent un saut rapide dans le développement, c’est-à-dire la formation d’un néoplasme qualitativement important pour la vie.
L’enfant apprend à défendre ses limites et à les trouver auprès des autres, il manipule les cris des adultes et tente de faire face aux interdictions.
Qu’est-ce qui influence le processus ?
La durée et l’ampleur des crises peuvent varier considérablement d’un enfant à l’autre. Cela dépend à la fois du tempérament de l’enfant, de son style d’enseignement et du modèle de comportement choisi par les parents.
Les crises sont toujours difficiles, mais les bonnes stratégies peuvent aider à résoudre les difficultés.
- L’environnement de développement. En définitive, les bébés peuvent et doivent se familiariser avec une grande variété d’objets. Il vaut la peine de lui proposer des objets de couleurs, de tailles, de formes et de textures différentes. Il ne doit pas nécessairement s’agir d’un jouet, mais d’objets sûrs.
- Sécurité . Le besoin d’indépendance de l’enfant doit être satisfait. Il suffit qu’un adulte lui laisse de l’espace autour de lui.
- Respect du régime. L’indépendance et l’autonomie ne sont pas tolérées. Les enfants doivent connaître l’existence de certaines limites et la nécessité de se conformer à certaines règles. Cela concerne en premier lieu les routines quotidiennes.
- L’indépendance. Les parents n’ont pas besoin de contrôler toutes les opérations que le bébé effectue avec les objets qui l’entourent. Il apprend activement à connaître le monde et n’a pas besoin d’être obsédé, conseillé ou corrigé.
On ne peut pas répondre aux besoins d’un enfant en criant ou en le punissant. Les bébés apprennent tout juste à ressentir différentes émotions, à y réagir et à les montrer aux autres. Les adultes doivent faire preuve de prudence, d’attention, de patience et de maîtrise de soi.
Pourquoi cette période est-elle nécessaire ?
La crise des premières années de la vie se produit pour que l’enfant puisse comprendre à quel point l’environnement dans lequel il vit est sûr et s’il peut faire confiance aux adultes et à lui-même. En effet, les possibilités s’avèrent infinies.
La crise est nécessaire pour qu’il apprenne à interagir avec la réalité qui l’entoure et à en devenir un élément positif.
Pourquoi est-il important de comprendre l’enfant ?
Comprendre et accepter les causes de la crise dans la première année de vie et son importance dans la vie de l’enfant est important pour
- Établir une relation de travail optimale avec votre bébé.
- Fournir les opportunités nécessaires à une croissance et un développement complets.
- Comprendre et apprendre à réagir correctement aux symptômes négatifs.
Cela permettra d’établir une relation de confiance avec l’enfant, ce qui ne peut qu’avoir un impact bénéfique sur l’ensemble de sa vie future. La psychologie de la petite enfance se caractérise par le fait que la responsabilité du déroulement de la crise incombe exclusivement aux parents.
Conclusion.
La crise de la première année de vie est une période inévitable et naturelle du développement de l’enfant. Afin d’éviter que des symptômes négatifs n’aggravent les relations familiales et n’affectent le style de parentalité, il est conseillé aux adultes de suivre des règles de comportement particulières qui ont un effet bénéfique sur le développement de l’enfant et la sérénité des parents.
Cet article vous a-t-il été utile ? Notez-le.
5 / 5. Évaluation.