La sociométrie en psychologie est une méthode d’étude des relations interpersonnelles dans les groupes. L’auteur de cette orientation est J. Moreno. Les psychothérapeutes ont développé à la fois une autre technique au nom similaire pour l’étude des groupes et la direction générale. D’une manière générale, la sociométrie est un ensemble de méthodes permettant d’étudier les relations au sein d’un groupe. Analysons plus en détail ce qu’est la sociométrie, quand et pourquoi elle est utilisée, et comment utiliser correctement la recherche sociométrique. Définissons également les concepts et procédures de base de la sociométrie.
Table des matières
Définition du concept.
Le nom «sociométrie» est formé de deux mots latins. Il se traduit par «camarade, compagnon, complice» et metrim, qui signifie «mesure». Ainsi, littéralement, «sociométrie» se traduit par «mesure des complices». La sociométrie est une science appliquée basée sur des enseignements psychologiques et sociologiques et n’a pas de statut unique.
Qui a développé la sociométrie ? L’auteur de la théorie et de la méthodologie de recherche est le psychologue, sociologue et psychiatre J. Moreno. Les chercheurs pensaient que tous les problèmes sociaux pouvaient être résolus en ordonnant les relations entre les personnes. Mais pour cela, il faut déterminer la nature des relations interpersonnelles et intergroupes. C’est dans ce but qu’a été créée la méthode de la sociométrie. La sociométrie est basée sur la psychothérapie de groupe.
Quels sont les processus utilisés pour étudier la sociométrie ? La sociométrie est une méthode de recherche psychologique utilisée pour décrire et étudier les relations interpersonnelles au sein d’une équipe. La sociométrie peut être utilisée pour recueillir des informations clés sur de petits groupes sociaux en vue d’une analyse plus approfondie. Les conflits sociométriques s’expliquent par des différences dans les croyances des individus et des contradictions dans les relations émotionnelles.
Intéressant ! Le concept de «sociométrie» a été utilisé pour la première fois par Moreno alors qu’il travaillait dans un camp de réfugiés. Par la suite, des psychologues ont suggéré que les conflits et les contradictions entre les personnes en fonction de leur nationalité, de leurs croyances religieuses et politiques et d’autres intérêts seraient moindres si elles n’étaient pas réinstallées au hasard.
L’objectif de la sociométrie en tant que méthode de recherche en psychologie est d’améliorer et d’optimiser l’interaction des personnes qui font partie du groupe examiné. Tâche sociométrique :
- Déterminer le degré de cohésion ou de désaccord entre les membres de l’équipe.
- Identifier les figures d’autorité, les sympathies et les antipathies au sein du groupe.
- Détecter les mini-associations au sein de grandes équipes dirigées par des leaders informels.
La sociométrie permet de déterminer si les signes d’un environnement psychologique défavorable sont perceptibles au sein de l’équipe, s’ils se manifestent par des participants, des conflits, des incohérences, une baisse des performances et de la productivité. Les données obtenues au cours de la sociométrie peuvent être utilisées pour reconstruire l’équipe. Le résultat général dépend de la cohésion du groupe et de la réalisation des objectifs généraux.
Important ! La sociométrie montre la sympathie et l’animosité au sein de l’équipe, mais n’identifie pas de problèmes spécifiques. Pour une définition plus précise des problèmes psychologiques et de leur exclusion, il convient d’utiliser d’autres méthodes de diagnostic, telles que les conversations, les sondages d’opinion, les tests projectifs, etc.
RÉSUMÉ.
Dispositions importantes sur les méthodologies d’étude des relations interpersonnelles par le biais de la sociométrie :
- L’humanité entière est une unité structurée unique, car toutes les personnes sont interconnectées et s’influencent mutuellement.
- Les conditions et les méthodes permettent une évaluation totalement objective de la réalité existante, qui se compose de nombreuses réalités subjectives. Chaque personne a son propre point de vue sur le monde et les processus qui se déroulent au sein de l’équipe.
- Il est recommandé de réaliser l’étude dans des groupes unis par une activité générale (autre critère) pendant une période d’au moins six mois.
- Chaque membre du groupe doit avoir une compréhension claire et précise des critères proposés pour l’étude.
- L’étude sera menée par des personnes extérieures. Par exemple, un psychologue indépendant peut être invité. Toutefois, le sociomètre doit faire partie du groupe de diagnostic.
- Les études sociométriques aident à comprendre la nature des relations de groupe, mais n’invoquent pas les causes et les motivations du comportement des personnes.
Les caractéristiques du groupe doivent être étudiées au préalable afin de déterminer un ensemble de méthodes sociométriques. Réfléchissez à l’objectif de l’étude. Il est préférable d’analyser le même problème à la lumière de différents aspects et en utilisant différentes questions de formulation. Cela permettra d’obtenir des résultats plus précis et de reconnaître la malhonnêteté des participants.
Qu’est-ce que la méthode sociométrique ? Les études sociométriques sont réalisées en petits groupes (12-15 personnes). Un petit groupe est une formation dans laquelle les personnes sont regroupées selon certains critères, type d’activité ou conditions d’existence. Les études sociométriques sont réalisées dans deux types de groupes
- Les groupes d’appartenance. Dans ce cas, les personnes sont formellement réunies. Par exemple, un groupe de travail.
- Les groupes de référence. Dans ce cas, les personnes ont un intérêt, une activité, c’est-à-dire que tous les participants sont importants les uns pour les autres. Par exemple, les groupes d’amis, les associations sous-culturelles.
En outre, ces types de groupes peuvent être distingués
- la diffusion (basée sur la sympathie et l’antipathie) ; et
- l’association (chaque participant poursuit des objectifs personnels) ; et
- la corporation (le groupe poursuit des objectifs antisociaux) ; et
- l’équipe (chaque participant cherche à atteindre des objectifs personnels et communs).
Pourquoi en parler ? Parce que le type de groupe est important pour l’analyse et l’évaluation des résultats de la recherche sociologique.
Le diagnostic.
Le principal moyen de sociométrie est la technique du même nom. Toutefois, pour obtenir une image plus complète et des résultats plus précis, il est recommandé d’utiliser d’autres outils. On peut par exemple s’adresser au questionnaire de Lyrie (1957). Similaire à la méthode classique de la sociométrie, il permet de diagnostiquer les relations interpersonnelles du groupe et les caractéristiques de chaque participant.
Le questionnaire de Lyrie révèle huit types de personnalité :
- Déshonorant ;.
- Egocentrique ;.
- Agressif pur et dur ;.
- Sceptique ;.
- Soumis ;.
- Dépendant auditable ;.
- Coopération ;.
- Patron.
En outre, les caractéristiques résultantes peuvent être obtenues pour chaque personne sur deux échelles.
- Indépendance et domination ou dépendance et soumission.
- Bonne volonté et amour (acceptation émotionnelle) ou agression et haine (rejet).
Chaque participant est invité à répondre à 128 affirmations. Le chercheur analyse ensuite les réponses et représente les résultats finaux sous forme de tableaux et d’images graphiques.
Outre le questionnaire sur les paroles, d’autres méthodes de diagnostic peuvent être utilisées, par exemple dans les études socio-chimiques suivantes
- Étude du niveau des tendances empathiques, auteur — I. M. Yusupov. Chaque participant à l’étude répond à 36 affirmations.
- Choix comportementaux», auteur — Y. L. Kolominski. Cette méthode est fréquemment utilisée pour diagnostiquer les équipes préscolaires.
- Le leader», auteur — R. S. Nemov. Les participants doivent répondre à 50 questions. Sur la base des résultats de l’enquête, chacune des personnes interrogées peut dire comment elle répondrait au rôle de leader.
- Questionnaire ASINGE. Il permet de déterminer exactement comment communiquer correctement avec les autres membres de l’équipe, quelle que soit la facilité à trouver un langage commun.
- OMO (Questionnaire interpersonnel), auteur — A. A. rukavishnikov. caractérise les caractéristiques du comportement humain en termes de satisfaction des principaux besoins des individus au sein d’un groupe.
- Autres. Il existe un certain nombre de méthodes psychologiques auxiliaires pour la mesure sociale.
Méthodes de recherche socio-chimique
Les recherches sociométriques sont basées sur des enquêtes sociologiques. La procédure d’enquête proprement dite comporte plusieurs étapes
Méthodes de sociométrie :
- Préparation. Il s’agit de déterminer le sujet, les buts, les finalités et les objectifs de l’étude. En outre, il convient à ce stade de recueillir un maximum d’informations sur le groupe dans son ensemble et sur chaque participant.
- Commencer à préparer. Cette étape comprend la rencontre avec le groupe, l’établissement d’un contact de confiance et l’explication des critères de l’étude.
- L’étude elle-même. L’animateur donne aux sujets de brèves instructions, distribue le matériel de diagnostic, leur donne le temps de remplir les formulaires et recueille le matériel.
- Les résultats de la sociométrie sont traités. Le chercheur évalue les réponses et vérifie leur fiabilité.
- Résultats. Le chercheur interprète les résultats et formule des recommandations concernant l’amélioration du climat du groupe, la modification de sa structure, etc.
Une liste de questions est établie individuellement. Chaque question doit refléter une situation pertinente et compréhensible pour les membres du groupe. Par exemple, dans le diagnostic d’une équipe sportive, les questions portent sur l’entraînement, la célébration des victoires, les compétitions de visite, les changements dans la composition de l’équipe, etc.
- Formelles et informelles (relations professionnelles et personnelles) ; et
- Double et simple (relations entre collègues et «associations patronales» au sein du système) ; et
- Le pronostic (comment les participants individuels sont reconnus de manière appropriée).
- importantes et sans importance (relations profondes, stables et superficielles).
Conditions de sélection des critères :
- Limites (max. 8-10) ;.
- Liens logiques entre tous les critères et les questions.
- Importance et intérêt des critères pour les membres du groupe.
- Critères exhaustifs des membres du groupe.
- Un maximum de détails et d’exemples basés sur des situations réelles.
Tous les critères sont décrits dans la colonne en face de chaque question. Les sujets doivent faire leur propre choix (nom de famille ou nombre pré-numérique de membres du groupe).
Exemple de carte de mesure sociale :
№ | Type | Critères | Élection |
---|---|---|---|
1 | Travail | Qui choisiriez-vous ? | |
Qui a choisi Foreman ? | |||
2 | Les loisirs. | Voulez-vous inviter le Nouvel An à votre conférence ? | |
Qui souhaite inviter le Nouvel An à une conférence ? |
En ce qui concerne les options de réponse, deux types d’études ont été trouvés. Un nombre limité de choix (forme paramétrique de la mesure sociométrique) et un nombre illimité de valeurs de choix (non paramétrique). La méthode de choix est une condition préalable pour les participants à l’étude.
Si le choix est limité, l’enquêteur se voit immédiatement proposer de répondre à la suite de chaque affirmation. Et si cette personne n’est pas disponible, qui le sera ? Cette question est répétée de nombreuses fois, mais quelles sont les limites de la restriction ? Les psychologues recommandent d’utiliser 4 à 5 élections dans des groupes de 22 à 25 personnes. Avec les approches non paramétriques, on ne peut pas sélectionner du tout, ou du moins pas tous les participants restants de l’équipe (sauf soi-même). En termes de précision et de fiabilité de l’étude, il est recommandé de choisir la forme paramétrique du comportement.
Résultats sociométriques
Les résultats de la sociométrie standard peuvent être présentés sous forme de tableaux, de sociogrammes et d’indices (ce point a été abordé plus en détail dans un autre article). En substance, la sociométrie enregistre
- les votes positifs et négatifs pour chaque membre du groupe
- Les élections maximales et minimales reçues par le groupe.
- Les personnes qui n’ont reçu aucune élection.
- Les indices de sympathie et d’antipathie.
- Élections mutuelles dans l’ensemble et par rapport à chaque participant.
- Présence et composition de mini groupes au sein du groupe étudié.
- Relation entre les mini-groupes ou leur absence.
- Niveaux de désaccord et de cohésion au sein du groupe.
- Dynamique et structure des relations au sein du groupe.
- Environnement psychologique du groupe.
- le statut de chaque personne dans le groupe.
Tous ces éléments peuvent également être clairement identifiés, car le sociogramme Sociometr est construit à l’aide du sociomoteur. L’analyse des résultats d’autres sondages est effectuée selon la clé de la méthode choisie. Le plus important est de comparer les résultats de tous les tests. Si l’on constate que les réponses des différentes méthodes sont réparties dans la même zone, cela indique que les tricheurs interrogés ont tenté de tricher. Si différentes méthodes révèlent le même problème, ne doutez pas de son existence.
Il en résulte un portrait commun du groupe et des recommandations visant à améliorer les performances de chaque participant et la productivité du groupe dans son ensemble. Par exemple, s’il s’agit d’une analyse de classe, les instigateurs identifiés peuvent planter des instigateurs de perturbations disciplinaires. S’il s’agit du diagnostic d’un groupe de travail, le leader négatif identifié peut être transféré dans un autre service. Il est également possible d’identifier deux personnes en conflit et de les inviter à une autre conversation, par exemple.
Conclusion.
Les méthodes de sociométrie permettent d’étudier et d’harmoniser les relations entre les membres d’un groupe et d’identifier les faiblesses de l’équipe. Pour ce faire, la méthode «sociométrie» proposée par Moreno ainsi que d’autres outils, technologies et instruments sont utilisés. Les experts sont convaincus que cette méthode permet d’harmoniser toutes les relations sociales et de groupe. Ils sont en effet convaincus que tous les domaines de la vie dépendent de la nature des relations entre les individus, du système de sympathie et d’antipathie, de l’arrière-plan émotionnel et du climat psychologique. et du climat psychologique.