Les parents de jeunes enfants savent qu’il y a une période de crise lorsqu’ils atteignent l’âge de trois ans.
Cette période fait peur à beaucoup de gens, car le comportement des enfants change radicalement et devient plus difficile à gérer.
Cependant, si vous vous préparez correctement à la crise, vous pouvez survivre à cette période sans trop d’expérience. Nous expliquons dans cet article ce qu’il faut faire pendant la crise des trois ans de l’enfant.
Table des matières
- Pourquoi est-il important de connaître les règles de comportement avec les enfants de 3 ans pendant la période de crise ?
- Recommandations et méthodes pour interagir avec le bébé
- Comment se comporter correctement pour simplifier l’interaction et l’éducation ?
- Comment les adultes peuvent-ils tirer profit de cette période difficile ?
- Exemples de jeux communs
- Principales erreurs.
- Conclusion.
Pourquoi est-il important de connaître les règles de comportement avec les enfants de 3 ans pendant la période de crise ?
Il s’agit d’une période particulière dans la vie d’un enfant, relativement courte mais qui cause des désagréments aux parents.
Elle se caractérise par des changements importants dans le développement mental. Il n’y a pas de date précise pour la crise. Cela ne signifie pas que la période difficile commence dès que le bébé atteint l’âge de trois ans, mais qu’il s’agit d’une période où l’enfant est plus susceptible de se trouver dans un état de détresse.
Le développement de chaque enfant se déroule selon un plan individuel. Il dépend des caractéristiques mentales et éducatives. La crise se produit sur une période de 2,5 à 3,5 ans. Sa durée est également individuelle, mais la période difficile s’étend généralement sur 4 ans.
La crise est une phase de croissance et de restructuration du psychisme de l’enfant. La gravité de la réaction émotionnelle, la durée de la période dépendent du tempérament, de la relation avec les parents, surtout si le bébé a confiance en l’éducation (autoritarisme, coni vant, etc.), du développement mental, etc.
Les psychologues estiment que plus le parent de l’auteur se comporte bien, plus la crise est vive et sévère. En ce moment, le comportement du bébé change rapidement. L’expression «moi-même» apparaît. Il y a aussi le désir de dire «je veux» ou «je ne veux pas».
À l’âge de trois ans, le petit enfant d’âge préscolaire commence à se réaliser en tant qu’individu. Il a ses désirs qu’il cherche à réaliser. C’est un néoplasme important pendant cette période. Il n’est donc pas facile pour les parents de rester en contact avec leur enfant et de gérer son comportement. La conscience de soi apparaît également.
Certaines contradictions apparaissent — l’enfant commence à se percevoir comme plus grand, mais les parents continuent à se comporter avec lui. Cela l’oblige à se rebeller et à prouver son indépendance.
C’est à ce moment-là qu’apparaissent les différentes réactions au stress et les tentatives d’influencer le comportement.
- Négativisme,
- entêtement,
- Volonté propre,
- Entêtement,
- Tyrannie,
- Dépréciation,
- L’hystérie est un phénomène fréquent.
Recommandations et méthodes pour interagir avec le bébé
Les psychologues, les médecins et les éducateurs ont bien étudié les caractéristiques de cette crise et peuvent vous donner des moyens d’interagir de manière appropriée avec votre enfant pendant cette période difficile.
- Réagissez calmement. L’enfant cherche des faiblesses qu’il peut bousculer, il cherche la force chez les adultes. L’enfant est un excellent manipulateur et sait très bien comment obtenir ce qu’il veut. Cependant, si les parents réagissent trop intensément, cela peut conduire à des conflits, à une poussée d’émotions négatives, à de l’hystérie et à un refus de répondre aux exigences des adultes. Le calme des parents se transmet à l’enfant qui réagit moins intensément aux situations et aux exigences des adultes.
- Encourage l’indépendance. À cet âge, l’enfant cherche à explorer le monde. Il apprend à se comporter seul et cela doit être stimulé. Il aime dessiner les murs — vous pouvez fixer du papier à cet endroit. Il veut choisir un récipient d’eau pour laver les vêtements de la poupée, comme le fait une mère. Le bébé est ainsi habitué à cette tâche.
- Les restrictions doivent être raisonnables. Ne posez pas d’interdictions strictes. Par exemple, il n’est peut-être pas possible d’effectuer catégoriquement le geste de s’approcher d’une prise de courant. Il existe des actions que les bébés peuvent effectuer sous surveillance avec l’aide d’un adulte.
- Le droit de choisir. Il développe également l’indépendance. Il peut demander : que veux-tu porter aujourd’hui — un T-shirt bleu ou vert ?
Les parents et le parent le plus proche doivent adhérer à un même style d’enseignement pour que le collège de trois ans comprenne ce qu’on attend de lui. Si l’un interdit et l’autre autorise, cela provoque des incohérences et des caprices supplémentaires.
Comment se comporter correctement pour simplifier l’interaction et l’éducation ?
La mère, le père ou le parent le plus âgé doit faire preuve d’un maximum de tact et d’attention, il n’est pas nécessaire de dorloter le bébé, mais il n’est pas non plus nécessaire de restreindre son comportement.
Que faire face aux symptômes de négativité ?
Le négativisme est le désir de faire le contraire ; pendant la période d’éveil émotionnel d’un enfant de trois ans, il n’est pas utile de lui expliquer quoi que ce soit et il ne perçoit tout simplement pas le langage des adultes.
Avant tout, les adultes doivent apprendre à rester calmes. Les jeux, la communication calme brûlent la colère.
L’enfant ne veut pas manger — vous pouvez le «nourrir» en plantant une poupée à proximité. L’aspect positif de la négativité est que l’enfant a sa propre opinion. Dans ce cas, il est impossible de le punir et il vaut mieux lui offrir le droit de choisir.
Comment survivre à l’entêtement ?
Le bétail est orienté vers les normes d’éducation et le mode de vie en général. Si de tels symptômes apparaissent, c’est l’occasion d’envisager de modifier le contexte social autour de l’enfant.
Les adultes doivent cesser d’être à la traîne de l’enfant dans ce qu’il peut accomplir lui-même. Il est temps d’apprendre à attacher et à enlever les vêtements et à effectuer des tâches ménagères simples.
Comment faire face à l’entêtement ?
L’enfant a pris sa décision et insiste pour obtenir quelque chose. Si, pour une raison ou une autre, il est impossible de satisfaire ses besoins, vous devez lui expliquer calmement pourquoi.
Par exemple, un enfant demande une machine dans le magasin. La mère doit alors lui dire qu’elle n’a pas l’argent nécessaire pour acheter un objet aussi coûteux. Il faut l’expliquer au bébé pour qu’il puisse y accéder calmement.
Surmonter la volonté propre.
Aspects positifs — l’indépendance se forme. L’interdiction constante peut entraîner des réactions violentes ou un manque d’envie de faire quelque chose par soi-même. Les parents doivent donc encourager le désir naturel d’indépendance.
Protestations et émeutes
La révolte et la protestation sont des manifestations dirigées contre le monde. Elles sont très énergiques et permettent à l’enfant de compléter sa vie. Enseigner l’indépendance et la réalisation d’objectifs. Les besoins de l’enfant doivent être maintenus.
Comment déprécier.
L’enfant commence à injurier ses parents et à les malmener. Il veut être l’auteur de sa vie et est enclin à la subordination.
Cela ne signifie pas que les adultes doivent s’en réjouir. Ils doivent faire preuve de respect envers leurs aînés et montrer qu’ils sont nécessaires à la formation d’une volonté.
La socialisation est très importante — communication avec les autres enfants, les adultes.
Tyrannie.
Un comportement complexe, lorsqu’un enfant essaie de forcer les autres à faire ce qui est nécessaire, conquiert tout. Ce type de comportement doit être contrôlé. Sinon, l’enfant devient complètement incontrôlable. La tyrannie peut également se manifester à l’égard de certains membres de la famille.
L’aspect positif est la formation de la volonté. L’enfant apprend à se défendre et à conquérir le monde qui l’entoure.
Il existe un risque de manifestation des symptômes du frère ou de la sœur plus jeune. Dans ce cas, il est nécessaire d’expliquer à l’enfant que tous les enfants sont égaux et ont les mêmes exigences en matière de comportement et de conditions. L’enfant ne peut pas être trop indulgent et tous ses désirs ne peuvent pas être satisfaits. Certaines restrictions sont nécessaires pour que le bébé comprenne que tout ne lui est pas permis.
Comment les adultes peuvent-ils tirer profit de cette période difficile ?
Cette période peut être assez problématique pour les parents, les grands-mères et les tuteurs, mais l’enfant a besoin de grandir en tant que personne différente, avec ses propres besoins et intérêts.
Il est important de ne pas manquer le moment où un jeune enfant d’âge préscolaire manifeste le désir de faire quelque chose pour lui-même. Dans le cas contraire, l’interdiction totale peut éduquer l’enfant.
Comment tirer parti de la situation ?
- Stimuler le désir de développement, la connaissance du monde.
- C’est la période idéale pour initier la formation de la volonté.
- Apprendre aux enfants à contrôler leur propre comportement et à respecter leurs aînés.
- Apprendre à faire des compromis.
- Apprendre aux enfants ce qui est possible et ce qui est impossible.
Les parents doivent reconnaître que leurs enfants deviendront des personnes indépendantes.
Exemples de jeux communs
Les enfants peuvent imaginer différentes actions et jeux visant à développer
- La «cuisine». Pour cela, ils ont besoin d’une poupée, d’une peluche et d’une série de plats. L’enfant apprend ainsi à agir comme un adulte et à faire preuve d’autonomie. N’interrompez pas le jeu avec un conseil, laissez le bébé décider de ce qu’il doit faire.
- Bricolage. La créativité développe la patience et la pensée créative. Au cours du processus, vous devez féliciter le bébé et lui apprendre discrètement à utiliser ses propres instruments.
- Jeu à la boutique. Le rôle du vendeur est confié à l’enfant de 3 ans. Au lieu d’argent, vous pouvez utiliser des morceaux de papier avec des chiffres ou acheter des jeux spéciaux. L’acteur est aussi une marionnette qui se rend au magasin et peut résoudre différents problèmes d’achat et de vente de marchandises.
- Observation de la nature. Dans la rue, observez les jeunes arbres et les animaux, décrivez différents phénomènes et parlez du temps qu’il fait.
- Donnez des «tâches importantes». Nourrir des poupées, construire des maisons, verser de la nourriture pour les animaux domestiques, verser des fleurs, faire des dessins. Montrez au bébé qu’il est indépendant.
- Composez un conte de fées avec votre enfant. Ce jeu développe la pensée créative, l’imagination et la mémoire et permet au bébé de faire preuve d’imagination.
- Fabriquez des bijoux, des cadeaux de vos propres mains pour la nouvelle année ou une autre fête.
Principales erreurs.
Certaines erreurs dans l’éducation des enfants sont inévitables, mais il est préférable d’éviter que le caractère du jeune ne se forme correctement et pleinement. Ce qui devrait être fait ne vaut pas la peine :
- Le bébé peut avoir l’impression que ses parents ne l’aiment pas. Les accusations contribuent au fait que les enfants commencent à avoir peur de faire des erreurs. Les bébés deviennent malades et cessent de faire preuve d’indépendance par peur des accusations des adultes.
- Ne cédez pas à la manipulation et ne répondez pas aux caprices d’un aîné de trois ans simplement parce qu’il le veut. La meilleure façon d’arrêter l’hystérie est de ne pas y prêter attention. Le bébé comprendra alors que les méthodes d’influence similaires sur les aînés ne fonctionnent pas.
- Les punir physiquement n’est pas acceptable — leur confiance en leurs parents diminuera et leur estime de soi s’effritera.
- Les cris. L’excitation et la tension des adultes sont communiquées à l’enfant. Il commence à pleurer, ne comprend pas ce qu’ils attendent de lui, a peur.
- Ordres. Pour faire quelque chose, il faut bien se comporter, mais il faut utiliser des jeux pour mieux se comporter. Exception : un danger évident, mais dans ce cas, il faut agir avec prudence pour que le bébé n’ait pas peur.
- Couper avec des cadeaux. Les enfants se rendent rapidement compte qu’ils peuvent obtenir quelque chose en accomplissant la bonne action. Par conséquent, ils cesseront de ne répondre qu’à la demande d’un adulte. À l’avenir, cela entraînera des problèmes encore plus graves.
- Voir Hyperopeck. Ces enfants grandissent sur un coup de tête, sans état d’âme, en violation du comportement.
- La peur. À l’avenir, un certain nombre de peurs peuvent survenir.
- Il utilise une terminologie complexe que les jeunes enfants d’âge préscolaire ne comprennent pas. Des mots et des phrases simples et abordables doivent être expliqués.
Conclusion.
La crise des trois ans est un tournant et il est important de construire correctement le processus éducatif et la manière d’interagir avec l’enfant. Ce phénomène est normal, ne le craignez pas. Cependant, plus vous serez en confiance avec votre mère, plus cette période difficile sera facile à vivre.