À l’âge de 11-12 ans, les enfants entrent dans la puberté. Les changements hormonaux qui surviennent au cours de cette période et l’instabilité mentale associée au vieillissement exposent tous les jeunes adolescents au risque de développer une dépression.
Table des matières
- Causes et facteurs de risque
- Quels sont les troubles auxquels les écoliers de cet âge sont le plus exposés ?
- Signes et symptômes chez les filles et les garçons
- Tests et procédures de diagnostic
- Qui contacter pour obtenir de l’aide ?
- Que faire si votre enfant a des problèmes : conseils d’un psychologue
- Vidéo sur le thème de l’article
- Conclusion.
Causes et facteurs de risque
Les raisons physiques et psychologiques pour lesquelles les adolescents développent une dépression peuvent être les suivantes
Conditions physiques préalables :.
- Changements hormonaux caractéristiques de cette tranche d’âge.
- Maladies somatiques, par exemple le diabète et les troubles endocriniens.
- Dépendances diverses (par exemple, en raison d’une consommation inappropriée de drogues, d’une écologie néfaste, etc.)
- Traumatismes crâniens.
Conditions psychologiques préalables :.
- Dysfonctionnement familial (dépendance parentale, disputes et conflits fréquents, styles parentaux destructeurs, par exemple autoritarisme parental et cruauté émotionnelle).
- Changements de vie importants (déménagement, changement d’école, nouveaux enfants dans la famille).
- Complexes et faible estime de soi.
- Problèmes relationnels avec les pairs (bagarres avec les amis, harcèlement dans la vie réelle ou sur Internet, premier amour).
- Type de personnalité nerveuse de l’enfant.
- Difficultés d’apprentissage du programme éducatif ou autres problèmes à l’école.
- Présence d’une dépression ou d’un trouble bipolaire chez l’un des membres de la famille.
- Traumatisme mental, tout choc émotionnel.
L’adolescence elle-même est un facteur de stress. Les enfants ont besoin de temps pour accepter les changements qui se produisent dans leur corps et leur psychisme.
Il est intéressant de noter que la dépression chez les enfants de 11-12 ans survient dans 2 % des cas et qu’elle est plus souvent diagnostiquée chez les filles.
Quels sont les troubles auxquels les écoliers de cet âge sont le plus exposés ?
À l’âge de 11-12 ans, la dépression masquée réactive est plus fréquente. Le premier type se caractérise par une légère amélioration de l’humeur en réponse à des stimuli externes.
Dans la dépression cachée, la maladie se dissimule derrière d’autres problèmes, à savoir des troubles comportementaux et somatiques.
Les masques des troubles sont facilement confondus avec les caractéristiques de l’âge.
- Absence — tempérament ;.
- Inattention ;.
- Irritabilité ;.
- Comportement provocateur ;.
- Changements fréquents d’intérêts.
- Réflexes et énonciation ;.
- Désir d’expérimenter ;.
- Tendance à la rêverie.
Important ! À cet âge, l’adolescent traverse une crise psychologique et éducative. Si un adolescent ne se ressemble pas, cela ne signifie pas encore qu’il souffre de dépression — il faut y regarder de plus près.
Selon une étude réalisée par I. V. Zabozlaeva, E. V. Marinina, V. V. Kolmogorova, les types de dépression suivants ont été observés chez les jeunes adolescents
Nom de la dépression | Description. |
Hab. | Inhibition cognitive, sautes d’humeur au cours de la journée, tendance marquée à l’auto-évaluation. |
ADAMIC. | Fatigue, apathie, perte d’intérêt pour les loisirs et les études, somnolence matinale, anxiété exprimée le soir. |
Asthénoïde. | Irritabilité et larmoiement, fatigue, épuisement, res res, détérioration cognitive, sensibilité accrue à l’influence des facteurs externes (son, lumière) sont au premier plan. |
Signes et symptômes chez les filles et les garçons
Signes et symptômes de la dépression chez l’adolescent :
- Sautes d’humeur ;.
- Agressivité ;.
- Incohérence du langage et du comportement ;.
- Conflit dans les relations avec les pairs, les enseignants et les parents.
- Anxiété ;.
- Changements d’appétit (augmentation ou diminution) ;.
- Sautes d’humeur ;.
- Troubles du sommeil (somnolence plus fréquente) ;.
- Intolérance à la critique combinée à des exigences excessives envers soi-même.
- Perte d’intérêt pour les anciens passe-temps et acquisition de nouveaux (adhésion à de nouvelles sociétés, souvent de nature destructrice).
- Irritabilité ;.
- Aliénation (l’adolescent semble enfermé dans son monde) ;.
- Peur de l’échec et attente de problèmes.
Attention ! Chez les jeunes adolescents, la dépression s’accompagne souvent de symptômes somatiques : douleurs (à la tête ou à l’abdomen, ailleurs), nausées, troubles intestinaux, fièvre, allergies et faiblesse générale.
Les symptômes de la dépression chez l’enfant varient au cours de la journée :
- Le matin, la faiblesse, la tristesse et l’ennui prédominent.
- Au cours de la journée, la somnolence, la fatigue et les maux de tête s’installent.
- Le soir, l’anxiété est préoccupante, l’enfant devient bruyant et tendu.
Dans ce cas, l’irritabilité et la désobéissance restent un fond stable.
Comment distinguer les troubles dépressifs en fonction des caractéristiques de l’âge :
- Dans la dépression, les humeurs se gâtent et des réactions émotionnelles violentes se produisent «à l’improviste», mais ne répondent pas à des situations spécifiques.
- Dans la dépression, les changements de comportement sont essentiellement stables, mais la restructuration hormonale provoque des changements périodiques.
C’est peut-être aussi le cas, bien que les pensées sur la mort à 11-12 ans soient moins fréquentes que chez les adolescents plus âgés souffrant de dépression. Il faut se méfier des enfants qui disent cela en plaisantant.
Les signes cliniques de dépression chez les adolescents de 11-12 ans peuvent être envisagés
- Irritabilité ;.
- Agressivité et agressivité automatique ;.
- Éclairs de colère ;.
- Obscurité et autres troubles du comportement ;.
- Inhibition ;.
- Diminution des performances et perte d’intérêt pour l’apprentissage.
NOTES ! La dépression peut être évoquée si les symptômes de la maladie (détérioration cognitive, apathie, faiblesse) persistent pendant au moins 14 jours. Si les symptômes se développent pendant plus de deux semaines, ils s’apaisent pendant un certain temps et se répètent pendant un à deux mois.
Tests et procédures de diagnostic
Pour diagnostiquer la dépression chez les adolescents de 11-12 ans, on peut utiliser le questionnaire Maria Kovach. Il s’agit d’une technique d’autodiagnostic. Cela signifie que l’enfant doit répondre lui-même aux questions.
Les résultats sont décodés par le parent à l’aide d’une clé jointe au test. A noter que les points sont différenciés en fonction du sexe et de l’âge de l’enfant.
Si l’adolescent n’est pas contacté, allez le voir et répondez à quelques questions à des fins de diagnostic.
- Le comportement de l’enfant a-t-il changé récemment ? Est-il devenu agressif, renfermé ou vulnérable ?
- L’enfant a-t-il des difficultés à faire des recherches ?
- L’enfant est-il trop sensible aux critiques ou aux commentaires ?
- L’adolescent pleure-t-il sans raison et présente-t-il d’autres réactions inattendues (situations sans rapport) : cris, éclairs de colère, rires ?
- L’appétit de l’enfant a-t-il changé ?
- Constatez-vous des troubles du sommeil (endormissement, réveils fréquents, somnolence constante, besoin accru de rêver) ?
- L’enfant se plaint-il de douleurs ou d’autres symptômes physiques ?
- L’enfant se plaint-il de désir, d’ennui, de fatigue ?
- L’adolescent préfère-t-il être seul et refuse-t-il de communiquer avec ses anciens amis ou ses anciens centres d’intérêt ?
- Votre enfant semble-t-il pensif et fatigué ?
Si vous avez répondu à la moitié des questions ou plus, il se peut que votre enfant souffre de dépression.
Important : les résultats des tests sont des points de repère. Les résultats des tests sont des repères. Seuls les psychologues sont habilités à poser un diagnostic. Il ne s’agit pas d’automédication !
Qui contacter pour obtenir de l’aide ?
Contactez l’hôpital de votre ville, le centre psychologique ou une autre organisation. Vous pourrez y obtenir une consultation avec un psychologue (plus clinique), un psychiatre ou un psychothérapeute.
Il est possible de trouver des spécialistes privés à distance (par exemple en utilisant le service Alter).
S’il n’y a aucun moyen de contacter un spécialiste rémunéré, utilisez le service gratuit d’aide psychologique d’urgence.
- Service Internet d’assistance psychologique d’urgence du ministère des situations d’urgence de la Fédération de Russie ; une consultation, un soutien psychologique, un choix de programmes individuels (exercices de diagnostic et de correction), des articles de spécialistes.
- Aide à proximité» et «Votre territoire». Services pour le traitement des jeunes eux-mêmes, avec les problèmes qui les affligent. Les parents peuvent recommander ce service à leurs enfants. Ils peuvent y obtenir l’aide de consultants et se familiariser avec des ressources utiles.
- Hijack Phone for Children, Adolescents and their Parents : 8-800-2000-122. Le site propose des articles, des astuces de vie, des situations problématiques fréquemment rencontrées et des analyses infographiques.
- Je suis un parent». Ce site vous permet de demander des conseils professionnels, de lire des articles sur d’autres plaintes parentales et sur l’éducation, et de trouver des services de soutien psychologique dans votre ville.
Le service garantit l’anonymat et la confidentialité. Vous pouvez obtenir de l’aide par chat, par courrier électronique ou par téléphone. Vous trouverez les coordonnées et de plus amples informations sur le site web.
Intéressant ! La dépression chez les adolescents se développe plus rapidement que chez les adultes.
Que faire si votre enfant a des problèmes : conseils d’un psychologue
Que faire si vous soupçonnez une dépression chez votre enfant ?
- Ne vous livrez pas à l’autodiagnostic et à l’autocombinaison. Consultez un psychologue, même si vous êtes sûr à 100 % du diagnostic. Seul un expert utilisant la conversation et une étude détaillée de l’histoire de vie et de la maladie de l’enfant peut poser un diagnostic précis. Donner un enfant à un enfant est particulièrement dangereux. Même les psychothérapeutes les excluent dans de très rares cas, ce qui nuit au développement du cerveau de l’adolescent.
- Restez proche. Utilisez votre force pour maintenir le contact émotionnel et la communication avec votre enfant. Ne tombez pas dans l’agressivité et évitez d’autres réactions immatures (cris, pleurs, manipulation). Restez dans une position d’adulte aimant et compréhensif. Ne punissez pas les enfants qui désobéissent. Ne critiquez pas les performances réduites — comprenez chaque problème.
- Soutenir l’enfant. Pendant la période de transition, l’estime de soi est très instable et il convient donc de féliciter davantage l’enfant et de faire moins de commentaires. Le soutien aux filles est particulièrement important. Elles supportent plus difficilement les difficultés de la vie et sont plus sujettes à la dépression.
- Aidez votre enfant à s’alimenter correctement et à adopter un mode de vie sain. Ne les surchargez pas avec les études ou les exigences de la maison. Modifiez leur routine quotidienne et proposez-leur une variété de plats savoureux et sains.
- Soutenez les activités sociales de votre adolescent. Encouragez la communication avec ses pairs et invitez ses amis à la maison. Organisez des activités de loisirs communes.
- Écoutez les opinions de votre enfant. Il est particulièrement important de respecter ses désirs et ses intérêts. C’est une bonne chose si vous pouvez trouver des passe-temps en famille.
- Favorisez une atmosphère psychologique saine au sein de la famille. N’oubliez pas qu’il est important de maintenir une bonne relation non seulement avec votre enfant, mais aussi avec les autres membres de la famille, en particulier votre conjoint.
Si vous avez déjà consulté un médecin et qu’il vous a prescrit des recommandations de traitement, veillez à ce que l’enfant se conforme aux instructions du médecin.
L’essentiel est de faire entrer l’enfant dans votre esprit et de le persuader de demander l’aide d’un psychologue. Insistez sur le fait que cette démarche est anonyme et sûre.
Racontez-lui des histoires d’autres enfants qui ont survécu à la dépression.
Important : ne lui imposez pas votre aide. N’imposez pas votre aide, n’insistez pas. Racontez calmement votre expérience à l’enfant et demandez-lui de vous laisser l’aider.
Vidéo sur le thème de l’article
La vidéo parle des causes de la dépression chez les adolescents et de ses caractéristiques.
Conclusion.
Les parents doivent comprendre que la dépression est une maladie grave. En l’absence de traitement, l’état de l’adolescent s’aggravera. Si la maladie prend une forme chronique, elle affectera l’enfant pour le reste de sa vie.
De plus, sur fond de dépression, d’autres maladies mentales et somatiques peuvent survenir et il y a un risque de suicide. Si vous soupçonnez votre fils ou votre fille de souffrir d’une maladie mentale, vous devez contacter un psychologue le plus rapidement possible.
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