Les troubles phobiques, y compris ceux qui sont rares et inhabituels, constituent une part importante des troubles névrotiques.
L’antophobie — c’est le nom d’une peur inexpliquée des fleurs et cette pathologie se manifeste aussi bien chez les enfants que chez les adultes.
La maladie peut prendre des formes graves et le patient ne peut se passer de l’aide de psychologues et de psychothérapeutes. En l’absence de traitement, la pathologie évolue et conduit progressivement au handicap.
Table des matières
- Définition du concept.
- Les raisons du développement de la peur
- Qui est prédisposé ?
- Symptômes.
- Diagnostic.
- Que faire si vous avez peur et que vous ne pouvez pas faire face à la situation ?
- Quand demander un traitement ?
- Prévention de l’évolution ou de l’aggravation
- Conséquences et prévisions
- Vidéo utile
- Conclusion.
Définition du concept.
L’anthophobie est un mot complexe formé par la fusion de deux mots grecs : «anthos» (fleur) et «phobo» (peur). C’est le nom de la peur stable et irrationnelle qu’éprouvent les patients à la vue des plantes à fleurs. La pathologie se manifeste de différentes manières. Les patients peuvent craindre toutes les couleurs, certaines espèces ou certaines parties de la fleur (feuilles, fruits, bourgeons).
Voir aussi. La peur des fleurs sauvages est principalement liée à un autre trouble phobique, l’apiphobie (peur des abeilles).
Place de cette phobie en psychologie et en psychiatrie
En psychiatrie, l’antiphobie résulte de troubles comportementaux et cognitifs névrotiques et implique un état de peur et d’anxiété irrationnelles. Il s’agit d’une sorte de phobie simple, dans laquelle le patient génère une peur de certains objets (par opposition à la société, où la personne a peur de tomber dans l’une des situations).
Ayant déjà éprouvé de la panique ou des sensations désagréables en cas de contact accidentel avec des fleurs, le patient craint la répétition de cet état et évite automatiquement les situations qui pourraient stimuler un retour aux peurs antérieures.
Selon la classification internationale des maladies (CIM-10), l’antophobie se voit attribuer le code F40.2 (trouble isolé de la peur). La maladie peut se développer en tant que symptôme d’un trouble obsessionnel-compulsif profond ou d’une névrose.
Dans la plupart des cas, les enfants et les adolescents âgés de 15 à 40 ans souffrent d’antophobie.
Comment s’appelle le concept associé ?
En ce qui concerne l’anthofobie, certaines personnes commettent l’erreur de penser qu’il s’agit d’une peur des couleurs. En fait, il existe un autre nom pour le trouble concernant la peur des nuances : la chromatophobie. Il est impossible de ne pas remarquer que la chromatophobie et l’anthrophobie ont de nombreux points communs.
Dans le cas de l’anthrophie, on peut avoir peur non seulement de la forme et de l’odeur de la fleur, mais aussi de sa teinte.
Les deux troubles peuvent donc survenir simultanément ou s’enchaîner. Par exemple, si l’anthrophobie se manifeste d’abord par une peur de la couleur jaune, en l’absence de traitement, le trouble peut évoluer et se manifester déjà sous la forme d’une chromatophobie.
Les raisons du développement de la peur
Comme pour de nombreux autres troubles phobiques, aucune raison spécifique n’a été établie pour expliquer l’apparition de l’anthrophobie. Les médecins et les scientifiques ont plusieurs conceptions, chacune ayant son propre droit de cité.
Les microbiologistes pensent que la cause directe des troubles phobiques est déterminée génétiquement ou acquise par un trouble métabolique du cerveau lié à la durée de vie.
En particulier, les patients souffrant de phobies présentent une augmentation des produits des hormones catécholamines qui régulent les niveaux de stress (adrénaline, noradrénaline) et bloquent la tolérance des récepteurs GABA (acide gamma-aminomimétique), qui inhibent l’activité des impulsions nerveuses.
Les psychologues évolutionnistes ont étudié la question des origines de la peur irrationnelle et ont suggéré que l’anthophobie pourrait être une relique évolutive des peurs des peuples anciens en présence de plantes toxiques. Cet état interne était peut-être une manifestation de la réaction de protection des anciens face aux conditions environnementales externes de la maladie.
Les psychanalystes ont également suggéré que l’anthophobie est l’un des mécanismes de protection du système nerveux, se produisant comme un reflet de l’anxiété interne. Lorsque l’objet à l’origine de l’angoisse est supplanté par l’inconscient, le patient transfère l’antiphobie sur un autre objet qui lui rappelle le premier.
Exemples de psychotraumatismes avec maladie :
- Punition infantile pour un vase de fleurs brisé, dans laquelle l’enfant se représente le souvenir de l’enterrement. L’enfant a impressionné de nombreuses fleurs.
- Chez les personnes allergiques, les fleurs peuvent être à l’origine de fortes crises allergiques. Même si le danger de réactions allergiques a disparu depuis longtemps, la peur de nouvelles crises n’est pas reconnue par les gens comme la peur des fleurs par l’intéressé et son entourage.
- Un enfant peut adopter une attitude similaire à la couleur de l’un de ses parents. Si la mère ou le père souffre de similitude, l’enfant observera son comportement et le copiera inconsciemment.
Important ! Chez les personnes sujettes à des réactions neurologiques, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme et la prise de médicaments psychotropes peuvent déclencher des crises de panique.
Qui est prédisposé ?
L’anthophobie faisant partie des troubles névrotiques, les personnes qui en sont atteintes ont une perception importante de la réalité et reconnaissent que leurs peurs ne sont pas justifiées. Leur personnalité et leur façon de penser n’ont pas changé.
Le patient est conscient de son problème, mais ne peut rien y faire. Le sujet (dans ce cas, continue à éviter le contact avec les plantes à fleurs, ce qui provoque la peur. Cet état peut inhiber davantage le patient et provoquer une dépression.
L’anthophobie est un type de peur démesurée qui apparaît chez les enfants au cours de leur croissance et de leur connaissance du monde. Chez certaines personnes, elle disparaît avec l’âge, chez d’autres, elle persiste à l’âge adulte.
La maladie est sensible au visage émotionnel imaginaire d’un entrepôt de névroses, fréquemment sujet à l’anxiété et incapable de résister au stress.
Chez les femmes, ce délit est diagnostiqué deux fois plus souvent que chez les hommes. L’aggravation du trouble neurologique se produit souvent chez elles lors des poussées hormonales de la grossesse et de l’allaitement.
Symptômes.
Des symptômes similaires apparaissent rapidement en cas de conflit avec l’objet redouté ou même de pensées à son sujet. Il n’est pas surprenant que le patient évite soigneusement les endroits où des rencontres effrayantes peuvent se produire. Il évite soigneusement les magasins de fleurs, ne regarde pas les parterres de fleurs et évite de rendre visite à des amis qui ont des plantes d’intérieur.
Le symptôme le plus fréquent de l’atophobie est la crise de panique. Il s’agit d’attaques d’anxiété sévère et inexplicable, accompagnées de nombreux troubles nutritionnels. Les patients présentent des tremblements des membres, un rythme cardiaque élevé, une augmentation de la pression, des nausées et des vertiges.
NOTES. Les réactions de panique peuvent être déguisées en crises cardiaques. Le patient ressent une douleur et une pression cardiaques, le rythme cardiaque est perdu et une asphyxie est observée.
Pour éviter les situations provoquant des symptômes désagréables, le patient réduit le cercle de communication et vit une vie de reclus ; lorsqu’il est contraint de se rendre dans la rue, il réfléchit à l’avance à des itinéraires sûrs. En conséquence, la vie du reclus s’appauvrit, ses relations personnelles souffrent, les activités sociales sont réduites et il n’y a pas de mise en œuvre créative et professionnelle.
Les sédatifs ou l’alcool peuvent devenir les satellites du patient parce qu’il est contraint de rester à côté d’un objet effrayant (travailler dans un bureau avec beaucoup de couleurs). La peur constante peut épuiser le système nerveux et provoquer une dépression. Dans ces situations, les pensées suicidaires ne sont pas rares.
Dans les cas les plus graves, l’anthophobie se complique d’un trouble courant et inquiétant. Dans ce cas, le patient éprouve une anxiété constante et sans rapport avec la maladie, même en l’absence de stimuli externes. Dans cette situation, la personne a besoin d’une assistance professionnelle urgente.
Caractéristiques des symptômes chez les enfants et les adolescents.
Les enfants sont diagnostiqués comme souffrant de «vraies phobies» entre 5 et 8 ans, car ils n’ont pas encore d’esprit critique.
Ils sont incapables d’évaluer objectivement leur état et de comprendre à quel point leurs peurs sont ridiculement inadaptées pour commencer à les combattre.
Chez les jeunes enfants, les phobies se manifestent au niveau des réactions émotionnelles et comportementales. À la vue d’un objet effrayant, ils pleurent, crient et se plaignent aux adultes. Les écoliers et les adultes comprennent l’illogisme de leurs peurs et tentent de les supprimer. Ils essaient de cacher les symptômes de leur anxiété et de les combattre eux-mêmes.
Diagnostic.
Les données amnésiques constituent la base du diagnostic des troubles phobiques, y compris de l’antiphobie. Pour obtenir une image plus complète du trouble, les médecins utilisent des techniques de psychodiagnostic. Il s’agit notamment de l’échelle ZANG (pour évaluer l’état mental) et de l’échelle BEK (pour déterminer les niveaux d’anxiété et de dépression).
Le diagnostic est posé selon les critères estimés dans le Guide diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5).
En cas de troubles, les médecins recommandent vivement aux patients de contacter leur prestataire de soins de santé afin qu’il établisse un diagnostic et prescrive un traitement, car dans certains cas, les troubles phobiques (en particulier l’anthropomorphisme) sont des précurseurs de la schizophrénie et d’autres troubles mentaux dangereux.
La reine Élisabeth d’Angleterre est connue pour avoir peur des roses et l’actrice Christina Ricci est terrifiée à l’idée de voir cette plante à l’intérieur.
Que faire si vous avez peur et que vous ne pouvez pas faire face à la situation ?
En cas d’antophobie, l’auto-thérapie doit être combinée à un traitement professionnel. Ce n’est que dans ce cas que l’on peut obtenir une rémission durable et de longue durée. Dans certains cas, si la cause de la phobie est évidente, si le patient peut contrôler sa réaction, si la maladie ne s’accompagne pas de symptômes graves, un traitement indépendant est suffisant. Toutefois, il doit être réalisé sous la supervision d’un psychologue participant.
Pour que le patient puisse lutter de manière autonome contre sa maladie, il lui est demandé de maîtriser des techniques de relaxation. Dans un état de relaxation, il est capable de contrôler ses sentiments et ses émotions de manière autonome.
Au repos, le patient est invité à s’approcher avec précaution des fleurs qui lui font peur. Il doit les considérer, les sentir et les tenir dans sa main. Progressivement, le système nerveux s’adapte aux nouvelles sensations. Les fleurs ne provoquent plus d’émotions négatives.
Un mode de vie sain, une activité sportive régulière, un sommeil sain et la communication avec des personnes intéressantes et positives aident à faire face aux troubles anxieux.
À NOTER ! Il est très important de s’assurer le soutien des parents, des proches et des amis dans la lutte contre la maladie.
Quand demander un traitement ?
Si la maladie a progressé, que les expériences négatives sont trop fortes et que le patient ne parvient pas à faire face seul à la situation perturbante, il doit contacter un psychologue professionnel pour obtenir un diagnostic et un traitement complet.
Quelles sont les modalités de traitement ?
Les psychologues considèrent l’antiphobie et les autres troubles liés à la peur comme des manifestations externes de graves conflits internes. Lors de l’élaboration d’un traitement, le médecin choisit un ensemble de mesures visant à combattre la cause de la maladie plutôt qu’à l’étudier. La thérapie cognitivo-comportementale permet d’atteindre cet objectif en combinaison avec un traitement médicamenteux.
La première étape du traitement est l’identification et l’énoncé du problème. Le médecin a de nombreux entretiens avec le patient, au cours desquels la nature du conflit interne est révélée. La deuxième étape est l’ajustement de l’installation incorrecte des fleurs qui représentent une menace potentielle.
Au cours de la thérapie cognitivo-comportementale, le patient apprend à évaluer la réalité sans passion et corrige sa perception négative.
L’évitement des tactiques précédemment choisies comme mesure de protection est remplacé par la capacité à contrôler les alarmes de manière autonome en appliquant des techniques de relaxation.
Le cas échéant, les traitements psychothérapeutiques sont associés à des médicaments à base d’antidépresseurs et de tranquillisants. Les médicaments prescrits par le médecin permettent de mettre fin à la situation aiguë, de stabiliser le contexte psychoaffectif du patient et de le préparer à un traitement psychothérapeutique ultérieur.
En outre, le patient peut prendre des médicaments du groupe des psychotropes et des somnifères qui éliminent l’anxiété, normalisent le sommeil, stabilisent la mémoire et aident à clarifier les processus mentaux.
Attention ! Les préparations utilisées pour les troubles anxieux appartiennent à la catégorie des troubles puissants et ont de nombreux effets secondaires. Elles doivent être prises strictement selon la prescription du médecin, conformément au schéma.
Prévention de l’évolution ou de l’aggravation
La prévention des phobies doit commencer dès l’enfance, car c’est là que de nombreuses affections neurologiques trouvent leur origine. Il est important que les adultes réagissent de manière appropriée aux peurs des enfants, qu’ils ne les déprécient pas et qu’ils n’ignorent pas l’expérience du bébé.
Pour éviter la protophobie, les parents doivent éduquer leurs enfants à l’amour et au respect du monde animal et végétal. Il faut souvent emmener l’enfant dans la nature, lui parler de la vie des fleurs et admirer la beauté des plantes à fleurs.
Si une famille compte un bébé ou un adulte enclin à la gourmandise, il faut l’entourer d’attention et d’amour. Une atmosphère familiale favorable contribue à la préservation de la santé mentale et réduit le risque de retour d’expériences désagréables.
Conséquences et prévisions
L’atophobie et les autres troubles alarmants ne menacent pas la vie du patient, mais ne font qu’en détériorer la qualité de manière significative. Au fur et à mesure que le trouble progresse, même les tactiques d’évitement ne permettent pas toujours d’échapper aux situations traumatisantes. Cela risque d’entraîner une fatigue du système nerveux et, en fin de compte, une maladie mentale grave.
En prenant contact à temps avec un psychothérapeute, les patients ressentent un soulagement immédiat et, dans 80 % des cas, bénéficient d’un traitement complet sans risque de rechute.
Vidéo utile
Conclusion.
Le succès du traitement de l’anthofobie dépend, dans une large mesure, de l’étendue de la maladie, de l’existence ou non d’une pathologie associée et de la volonté du patient de mener une lutte active. Dans la plupart des cas, une thérapie prescriptive opportune donne rapidement des résultats positifs et le patient atteint une longue rémission.
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