Le recadrage en six étapes, utilisé par les psychologues, permet de modifier son comportement dans une situation donnée et son attitude à l’égard de celle-ci. Bien que cette technique semble complexe, elle ne prend pas beaucoup de temps. L’essentiel est de lire attentivement les instructions et de les suivre. Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pourrez ouvrir votre subconscient pour travailler dessus.
Table des matières
Tableau de recadrage en six étapes
En psychologie, le recadrage est une technique qui permet de modifier la perception que l’on a des objets, des événements et même des propriétés qui nous entourent. L’objectif principal est de modifier le comportement et d’éliminer les schémas erronés stockés dans le subconscient. Cette technique est utilisée dans la programmation neurolinguistique.
Le recadrage en six étapes est le plus populaire parmi les psychologues. Comme son nom l’indique, il se compose de six parties. Le schéma est le suivant.
- Définir le problème.
- Prise de contact.
- Formuler une intention positive.
- Sélection de trois options d’action.
- Audit environnemental.
- Prise de responsabilité.
Chaque étape a ses propres caractéristiques.
Instructions détaillées étape par étape.
La technique de recadrage en six étapes consiste donc à travailler avec le subconscient, ou certaines de ses parties.
Comportement indésirable
Tout d’abord, vous devez identifier le problème ou le comportement indésirable. Il n’est pas nécessaire de le formuler. Imaginez-le ou ressentez-le. Donnez-lui un nom en utilisant des lettres, des chiffres et des couleurs. Il s’agit du comportement X.
Essayez de traiter X de manière neutre et impartiale. Bien sûr, cela peut être difficile à faire. Surtout parce que cela vous met mal à l’aise. Mais n’oubliez pas que tous les adjectifs que vous voulez lui attribuer sont des jugements de valeur. Cela peut entraver le recadrage.
Il y a une autre nuance. Tous les problèmes ne peuvent pas être résolus en changeant d’attitude à leur égard. Dans certains cas, cela est nécessaire. Dans d’autres cas, c’est le comportement lui-même qui doit être modifié.
Entrer en contact avec des parties de la personnalité
Ensuite, vous devez établir un contact avec la partie de votre personnalité qui est responsable du comportement de X et vous devez la nommer — disons A. Vous devez nommer la partie de votre personnalité qui est responsable du comportement de X et vous devez la nommer. Convainquez-la que même si elle est responsable du comportement qui vous choque, vous l’estimez et n’avez pas l’intention de la rejeter.
Posez la question : est-il prêt à me parler dans mon esprit ? Notez vos réactions sur le moment. Souvenez-vous des sons, des sensations et des sentiments. Choisissez parmi eux un signal de communication.
Demandez ensuite à la partie A les signaux indiquant les réponses «oui» et «non». Exprimez votre souhait qu’ils prononcent la différence. Il leur sera ainsi plus facile de s’y retrouver dans les réponses. Si possible, demandez-leur de faire une démonstration.
Partie A Intention.
L’action est le moyen d’atteindre n’importe quel objectif, mais elle n’est pas l’objectif lui-même. En fait, c’est un outil. En tenant compte de ce fait, vous devez poser quelques questions à la partie A. Tout d’abord, demandez-lui si elle vous dit quel objectif elle poursuit en utilisant le comportement X ? Ensuite, agissez en fonction de la réponse.
- Si la réponse est positive, demandez-lui de parler honnêtement de ses intentions. Préparez-vous à des surprises.
- Si la réponse est négative, supposez l’existence d’une intention. Dans ce cas, elle reste inconsciente.
La question suivante concerne la justesse de cette intention. Sa conscience l’accepte-t-elle ? Apparaîtrait-il qu’il en est responsable ?
Et enfin, la troisième question. S’il n’y a pas tant de méthodes fiables pour atteindre le même but, certains les utilisent-ils avec eux ? Si les méthodes sont plus efficaces et plus confortables pour la conscience, accepte-t-elle de les remplacer par le comportement x ?
Essayez de vous familiariser avec la partie A. Posez-lui la question :
- Pourquoi avez-vous besoin du comportement x ?
- Qu’obtenez-vous de lui ?
- Que chercherez-vous à obtenir une fois que vous aurez atteint cet objectif ?
- Si vous avez atteint votre objectif et obtenu ce que vous voulez, de quelles autres choses importantes avez-vous besoin ?
Après avoir reçu les réponses aux questions, je vous remercie en esprit pour votre participation et pour cette conversation franche.
Nouvelle opération
À ce stade, la technique de recadrage en six étapes relie la partie créative de votre conscience. Elle entre dans le jeu lorsqu’elle doit trouver quelque chose de nouveau, de créatif et d’inhabituel.
Votre tâche consiste à vous mettre d’accord avec le gestionnaire de projet pour proposer trois modèles de fonctionnement X.
La partie A doit informer le GP de ses intentions. Elle doit analyser attentivement les options proposées. Si l’une d’entre elles vous plaît, la partie A doit donner le signal d’installation.
Les options de MP inventées peuvent être rejetées. Cela suggère qu’il existe d’autres parties de votre esprit qui utilisent le comportement X à leurs propres fins. Vous devez être d’accord avec elles. Dites que vous respectez leur opinion et que vous allez donc les consulter.
La partie créative peut proposer plus de trois options. Cependant, vous devez choisir exactement une telle quantité.
Contrôle environnemental.
La bonne exécution de cette phase de la reconfiguration en six étapes est cruciale. Vous devez décider si les options proposées par le MP vous feront du tort. Si le psychologue utilise des techniques au cours de la séance, vous devez comprendre si le nouveau modèle comportemental nuira au client.
La question qu’il convient de se poser est donc de savoir si toutes les parties de la conscience sont d’accord sur l’option consistant à remplacer le comportement x. Si tout va bien, vous pouvez passer à l’étape suivante. Et que se passe-t-il si quelqu’un proteste ?
Vous devez rassembler toutes les parties qui protestent et les renvoyer au Premier ministre. Ils doivent dire qu’ils ne sont pas satisfaits ; le GP doit proposer d’autres options. Trois choix sont les plus appropriés dans la partie A. Chacun de ces choix doit être signalé dans le signal convenu à l’avance.
La question principale doit maintenant être répétée. Si tout le monde est d’accord avec le plan d’action, vous devez passer à l’étape 6. Dans le cas contraire, répétez le processus.
Responsabilité.
Lors de la dernière étape, la partie A. doit déterminer si les participants sont prêts à assumer la responsabilité de l’utilisation des trois options sélectionnées pour remplacer l’opération X. Si ce n’est pas le cas, il faut leur demander s’ils sont prêts à assumer la responsabilité des trois options sélectionnées pour remplacer l’opération X. En même temps, il est important de leur rappeler qu’ils sont plus efficaces. La réponse est généralement positive.
Cependant, A peut répondre négativement. Il peut y avoir deux raisons à cela. La première : vous n’étiez pas au courant du désaccord. Le point 4 doit être répété ; la seconde : A craint de ne pas pouvoir faire face à la tâche qui lui a été confiée. Dans ce cas, au lieu de se précipiter, il est conseillé d’essayer un nouveau modèle de comportement pendant quelques mois.
Conclusion.
Le recadrage en six étapes permet de modifier à la fois la pensée et le comportement. Mais n’oubliez pas que rien n’est éternel. Il est impossible de changer pour toujours. Il se peut que la situation change tellement que le comportement choisi ne soit plus efficace. Dans ce cas, les six étapes doivent être répétées.