La dépression sévère se caractérise par les symptômes les plus marqués et détériore considérablement la qualité de vie d’une personne.
Sans traitement approprié, elle peut entraîner les conséquences les plus graves : pensées suicidaires, émergence d’intentions et tentatives dans les cas les plus avancés.
Table des matières
Caractéristiques des troubles de longue durée
La dépression sévère se caractérise par la sévérité et l’intensité maximales des symptômes qui caractérisent le trouble. Les types de troubles suivants se distinguent également
- Le trouble unipolaire est diagnostiqué lorsque les femmes présentent.
- Insomnie ;.
- Inhibition, lenteur de réaction.
- Sentiment irrationnel de culpabilité ;.
- Lenteur d’élocution, absence de coloration émotionnelle.
- Capacité de concentration réduite ;.
- Troubles du comportement alimentaire ;.
- Indifférence, dépression.
- Refus d’accomplir les activités les plus simples.
- Le trouble dépressif chronique se distingue de la rémission par une période prononcée (jusqu’à deux ans) (c’est-à-dire que la maladie régresse et que ses symptômes sont minimisés). Dans de nombreux cas, la maladie commence à se manifester assez rapidement et ses symptômes durent plusieurs années. Les patients se caractérisent par
- l’apathie ;.
- La passivité ;.
- Une attitude excessivement critique à l’égard de soi-même ; Une confiance en soi.
- Fatigue et faiblesse ;.
- Désespoir ;.
- Difficulté à prendre des décisions.
Important ! Souvent, les troubles dépressifs sont compliqués par le fait que des attaques de panique, des hésitations catoniques s’y ajoutent, ce qui complique un diagnostic correct.
Causes et mécanismes de développement
La dépression chez la femme présente de nombreux traits distinctifs qui compliquent souvent son diagnostic et son traitement. Parmi les raisons de cette distinction, on peut citer
- Une exposition plus importante au stress émotionnel quotidien.
- Augmentation des indicateurs thyroïdiens.
- Une teneur plus élevée en enzymes qui détruisent les neurotransmetteurs affectant le contexte émotionnel.
- Facteurs psychosociaux (divorce, perte d’un être cher).
- La ménopause, souvent accompagnée de changements hormonaux importants.
- La grossesse et l’accouchement, qui constituent des facteurs de risque supplémentaires pour le développement de troubles dépressifs (les femmes ayant des grossesses multiples et les mères d’enfants souffrant de troubles relèvent d’une catégorie distincte).
L’exposition élevée des femmes souffrant de troubles dépressifs s’explique par un autre facteur important. Malgré le fait que la plupart d’entre elles soient beaucoup plus attentives que les hommes à leur santé, tant physique que morale, elles sont affectées par des stéréotypes qui ne leur permettent pas d’accepter l’existence du problème et de s’en remettre à des professionnels pour le résoudre.
Il convient de noter que la nécessité de faire face à de nombreux problèmes qui exigent des solutions immédiates, des solutions immédiates à la maison, dans la vie quotidienne, etc.
Les signes.
Les signes de dépression sévère chez la femme sont les suivants
- Apathie, indifférence, qui n’est pas de nature conjoncturelle mais qui dure constamment sans qu’apparaisse une période de domination relative de la force.
- Troubles graves du sommeil : la femme peut souffrir d’insomnie pendant plusieurs jours ou, au contraire, dormir pendant des périodes anormalement longues, même pendant la journée.
- Troubles de l’alimentation (absorption incontrôlée de nourriture ou apparition d’une aversion pour celle-ci).
- épuisement émotionnel, alexithymie (incapacité à verbaliser, c’est-à-dire à exprimer verbalement son état) ; et
- Contacts minimaux avec les autres ; rejet émotionnel des membres de la famille.
- Arrêt complet de toutes les activités, jusqu’à l’absence au travail et, dans les cas les plus avancés, réticence à sortir de chez soi.
- Négligence des procédures d’hygiène de base.
Complications et conséquences
L’un des symptômes les plus dangereux de la dépression sévère est représenté par le fait que l’instinct de conservation est gravement émoussé. Combiné à une asinie émotionnelle, un sentiment d’impuissance face aux problèmes qui se posent, tout cela peut conduire à des tentatives de suicide.
La dépression entraînant un affaiblissement du système immunitaire, les patients présentent un risque accru de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.
En outre, même les personnes qui se remettent d’une dépression sévère courent un risque élevé de rechute. C’est pourquoi, même après la fin du traitement, il convient de surveiller de près les symptômes de la dépression mentionnés ci-dessus et de rechercher une aide professionnelle dès l’apparition du moindre symptôme.
Peut-on guérir des maladies chroniques ?
Comme toute autre maladie, la dépression peut certainement être traitée.
Toutefois, son intensité, sa durée et bien d’autres aspects dépendent essentiellement de la rapidité avec laquelle on prend contact avec un professionnel et de la volonté de suivre ses recommandations et ses stratégies de traitement.
Contrairement aux idées reçues, la dépression sévère nécessite l’intervention d’un professionnel qualifié.
Méthodes de lutte
Les traitements les plus courants de la dépression sont les suivants
- Les médicaments. C’est la stratégie qui suscite le plus d’inquiétude et de doute chez les patients. Pourtant, si les antidépresseurs sont utilisés de manière appropriée, ils peuvent normaliser la production de neurotransmetteurs et stabiliser de manière significative l’état du patient.
- Traitement hospitalier. Les médecins utilisent cette approche lorsqu’ils doivent faire face aux dépressions les plus graves.
- Dans de rares cas, l’ECT peut être utilisée pour traiter une dépression suicidaire grave.
Quel médecin vous traitera ?
Pour lutter contre une dépression clinique sévère, vous devez vous adresser à un psychiatre qui, en collaboration avec un psychologue clinicien, pourra
- Poser et préciser le diagnostic.
- Formuler une stratégie de traitement.
- suivre l’évolution de l’état du patient pendant le traitement et ajuster le plan en fonction de l’apparition d’une amélioration ou, au contraire, de complications.
Comment un patient peut-il se sortir d’une situation difficile ?
Aucun autre trouble mental n’est peut-être entouré d’autant de préjugés et de stéréotypes que la dépression.
Bien que cette affection soit reconnue depuis longtemps comme une pathologie et qu’un code ait été attribué à la maladie dans la CIM, de nombreuses personnes restent convaincues qu’il ne s’agit que de difficultés temporaires. Peut-être les patients exagèrent-ils délibérément leur état afin d’attirer la sympathie des autres, et tout s’arrangera miraculeusement s’ils s’accrochent.
En fait, cette approche est fondamentalement erronée. La dépression a des causes aussi bien psychologiques que physiologiques. Celles-ci comprennent le surmenage chronique, la présence de maladies somatiques, les dysfonctionnements hormonaux, les violations de l’équilibre des neurotransmetteurs et les défauts circulatoires cérébraux. Il est impossible d’éliminer leurs symptômes par un effort volontaire et un traitement complet est nécessaire. C’est pourquoi la meilleure aide que l’on puisse offrir est celle de la personne :
- Si des signes d’anxiété sont détectés, consultez immédiatement un professionnel.
- Ne vous laissez pas aller à l’autostigmatisation. Le recours à un psychiatre ou à un traitement hospitalier n’est pas une raison pour accrocher des étiquettes. C’est le signe d’une attitude attentive à l’égard de votre santé.
- Respectez scrupuleusement toutes les instructions professionnelles.
- En cas de signes de maladie, tels que la dystonie végétative, il convient de consulter un neurologue.
La dépression, surtout dans ses formes graves, ne peut être traitée que par un psychiatre, un psychologue clinicien ou un neurologue. Les appels à l’auto-administration, à la médecine populaire ou à d’autres médicaments non conventionnels sont totalement inacceptables !
Facteurs prédictifs de guérison
Une thérapie bien choisie peut faire disparaître les symptômes de la dépression. Avec son aide, même les symptômes les plus graves de la maladie peuvent être traités. Il convient toutefois de rappeler que, bien que l’on puisse influencer la cause et les symptômes de la maladie, dans la plupart des cas, la structure de la personnalité reste inchangée. Il faut donc veiller à ce que la femme ne commence pas à se détendre après sa guérison.
FAQ.
Le traitement hospitalier aura-t-il une incidence sur ma vie future ?
Conformément à la loi de la Fédération de Russie datée du 7 juillet 1992 (modifiée le 30/12/2021) sur la garantie des droits des citoyens en matière de soins psychiatriques et de leur fourniture, ainsi qu’aux appels lancés aux psychiatres, le séjour d’une personne dans un hôpital psychiatrique est un secret médical et sa divulgation n’est pas acceptable. La responsabilité pénale est prévue pour l’infraction. En d’autres termes, les informations sur les traitements administrés dans les cliniques psychiatriques restent strictement réservées au médecin et au patient.
Mon employeur a-t-il le droit de savoir que je suis traité par un psychiatre ?
L’employeur peut adresser une demande à l’hôpital où la femme a été traitée. Toutefois, les représentants de l’hôpital ne fourniront pas d’informations sur le traitement, le moment du diagnostic et d’autres questions relevant du secret médical. Faire preuve d’une conduite conforme aux lois de la Fédération de Russie. Les examens psychiatriques obligatoires constituent une exception.
Puis-je travailler après un traitement psychiatrique ?
Selon la législation en vigueur, une personne enregistrée en tant que psychiatre n’a pas le droit d’exercer uniquement certains types d’activités. En particulier, elle n’a pas le droit d’exercer les activités suivantes
- est associée à un risque accru
- appartient à l’industrie alimentaire
- Impliquent le travail avec des composés toxiques.
- Elles impliquent la gestion de machines lourdes.
- Zones de pouvoir, situées dans des structures militaires.
Dans ces cas, les employeurs sont tenus de demander à leurs employés potentiels un certificat délivré par un hôpital psychiatrique.
L’acceptation d’antidépresseurs peut-elle nuire à ma santé ?
Un médicament ne peut nuire gravement à la santé que s’il est mal choisi et que la posologie n’est pas respectée. Le syndrome d’arrêt du traitement constitue également une menace sérieuse. Il s’agit d’un état qui survient lorsqu’une personne arrête arbitrairement et brusquement de prendre un antidépresseur. Cela entraîne une grave détérioration de l’état de santé et invalide tous les résultats du traitement.
La dépression peut-elle disparaître d’elle-même et dois-je demander de l’aide à un professionnel ?
La dépression est un trouble psychophysiologique grave qui ne peut pas disparaître seul.
Que dois-je faire ?
Si vous constatez des signes de dépression, il n’est pas strictement recommandé de
- de reporter une visite chez le médecin. Si l’on n’y prête pas attention, les symptômes de la dépression peuvent s’aggraver considérablement et les conséquences sont beaucoup plus difficiles à supporter.
- De se soigner soi-même et d’utiliser des méthodes populaires.
- Rechercher sur Internet des régimes médicaux prêts à l’emploi. La prise d’antidépresseurs est soumise à un contrôle professionnel strict ! Seul un médecin professionnel peut choisir individuellement le médicament, calculer le dosage et, surtout, suivre le traitement correctement et éviter les symptômes du syndrome d’annulation.
- Après le début du premier changement positif, le traitement est interrompu à tort.
Conclusion.
La dépression sévère chez la femme est un trouble grave qui nécessite un traitement complet et l’intervention de spécialistes tels que des neurologues, des psychothérapeutes, des psychologues cliniciens et des psychiatres. La gravité de la maladie s’explique par des facteurs biologiques et sociaux, notamment les caractéristiques hormonales, la charge émotionnelle quotidienne et les tâches multiples.
Dans la plupart des cas, le pronostic de guérison est favorable, mais il est important de veiller à ce qu’il n’y ait pas de rechute après le traitement d’une femme.
L’article a-t-il été utile ? Évaluation : 5 / 5.
5 / 5 Montant de l’évaluation : 1