Qu’est-ce que la dépression ? Il s’agit d’un trouble mental, caractérisé par un état moral déprimé, une apathie et un déséquilibre émotionnel.
Il ne s’agit pas seulement d’une simple humeur ou d’une fatigue, mais aussi d’un état pathologique que l’on atteint de manière autonome, sans l’aide d’un médecin ou d’un psychologue, ce qui est très difficile et parfois impossible.
Selon les statistiques, plus de 260 millions d’habitants de notre planète souffrent de dépression.
Table des matières
Premiers symptômes de la maladie humaine
Lors du diagnostic de la dépression, les premiers symptômes passent souvent inaperçus s’il n’y a pas de tournant significatif dans la vie d’une personne qui puisse être clairement retracé et relié à l’apparition de la maladie. Dans ses premiers stades, la maladie ressemble beaucoup à une simple fatigue ou à un épuisement moral.
Les premiers symptômes sont les troubles du sommeil, la prédominance de l’humeur dépressive, les changements d’humeur fréquents, l’indifférence au travail, l’irritabilité et le désir d’être seul avec soi-même.
Tous les symptômes de la dépression peuvent être divisés en quatre groupes communs
- Émotionnels.
- Physiologiques.
- Comportement.
- Pensées.
Les symptômes émotionnels.
Les symptômes émotionnels comprennent un certain nombre de signes troublants auxquels il convient de prêter attention et qui peuvent indiquer que la dépression a commencé ou s’est prolongée. Ce groupe comprend à la fois des signes apparemment insignifiants et des signes évidents de dépression.
Symptômes émotionnels :
Une personne en état dépressif peut présenter tous ces symptômes ou les deux à la fois. Cependant, il est important de se rappeler qu’ils ne sont pas toujours associés à des troubles dépressifs. Certains de ces symptômes peuvent être associés à d’autres troubles mentaux, à un épuisement émotionnel ou à une grande fatigue.
La dépression est un diagnostic médical qui repose sur des tests et nécessite un traitement.
Symptômes physiologiques
Les symptômes physiologiques sont des symptômes qui se manifestent au niveau du corps et du système somatique. Ils se développent en raison d’une fatigue persistante du tissu nerveux.
Ils comprennent
- des troubles cognitifs (troubles de la mémoire, détérioration des performances) ; et
- des troubles du sommeil (insomnie ou somnolence excessive) ; et
- Perte d’intérêt pour les activités des membres de la famille précédemment aimés.
- Indifférence ;.
- Baisse de la libido ;.
- Problèmes digestifs (constipation, perte d’appétit, frénésie alimentaire).
Comportement.
Les changements de comportement sont souvent moins prononcés d’un point de vue subjectif. Les changements tels que l’irritabilité, l’agressivité colérique, l’anxiété, la tension, les conflits ou le besoin de solitude sont souvent remarqués par les autres.
Pour la personne déprimée, il y a des raisons pour lesquelles toutes ces poussées peuvent sembler extérieurement souvent insignifiantes, sans explication. Cependant, une personne dont l’état est réprimé et qui ne dispose pas d’une réserve émotionnelle suffisante considère ces réactions comme tout à fait naturelles et normales.
Le comportement de la personne déprimée est très altéré. Elle devient fermée et hypomaniaque. La dépression est un poison qui empoisonne lentement la personne de l’intérieur.
Elle ne veut pas faire de nouvelles connaissances. Il n’a plus la force ni l’envie de communiquer, même avec ses amis proches. Son cercle d’intérêt est fortement réduit, ce qui se traduit par un état d’indifférence et de réticence à faire quoi que ce soit.
Les gens confondent souvent cet état avec la paresse, mais ce n’est pas le cas. Il est nécessaire de comprendre où s’arrête la paresse et où commence l’épuisement émotionnel. C’est le premier pas vers la dépression.
PENSÉES.
Les symptômes psychologiques sont les ennemis les plus dangereux et les plus silencieux. Il s’agit des pensées déprimantes et oppressantes, qui non seulement aggravent la maladie, mais sont malheureusement invisibles pour l’entourage.
Les personnes déprimées pensent souvent à la mort, à leurs propres options de mort et au suicide.
Des pensées tristes et oppressantes envahissent peu à peu son subconscient, mais il n’y a pas de place pour les émotions positives. On se retrouve simplement avec des ressources. Toutes ses réserves émotionnelles sont progressivement dépensées dans les mêmes expériences problématiques qu’il fait défiler en boucle dans sa tête.
Ce cercle vicieux devient l’épicentre d’une dépression de plus en plus absorbante et aggravante.
Signes cliniques
Les signes cliniques de la dépression sont des symptômes évidents qui, avec les autres, permettent au médecin de comprendre clairement le diagnostic de la personne. Ces symptômes apparaissent pendant la phase clinique de la maladie.
Dans la plupart des cas, il s’agit d’un ensemble de caractéristiques physiologiques. Ces symptômes sont dus à des lésions du tissu nerveux. Après un excès émotionnel prolongé, le corps est incapable de compenser le coût des neurotransmetteurs dans le système nerveux central.
Le système nerveux s’épuise, s’affaiblit et devient incapable de «maintenir ses défenses». Les manifestations cliniques comprennent tous les symptômes physiologiques susmentionnés.
Symptômes des formes avancées de la maladie.
Si une personne vit dans un état dépressif depuis longtemps et ne se tourne pas vers un professionnel pour obtenir de l’aide, le stade clinique de la maladie entre dans une phase négligée.
Il s’agit d’un état très grave dont il est presque impossible de sortir sans thérapie adjuvante.
À ce stade, la personne finit par se renfermer sur elle-même, rejette toutes les tentatives possibles d’établir et de maintenir le contact avec elle, devient sociale et elle est de plus en plus assaillie par des pensées suicidaires. Le désespoir.
Souvent, la personne déprimée tente de se suicider. La pensée de la mort n’effraie pas le patient, elle lui semble être la seule chose qui puisse mettre fin à sa souffrance et lui apporter la paix.
La joie de la personne déprimée n’est qu’un simulacre de masque. Souvent, ces personnes sont heureuses et ne sont pas impressionnées, mais le patient n’est plus capable de ressentir une telle gamme d’émotions. Le caractère et le comportement sont remarquablement modifiés. Fermez immédiatement les yeux et observez les changements d’habitudes, d’attitudes et d’humeurs.
La dépression est un diagnostic médical que les médecins peuvent vous aider à surmonter. Il ne faut pas avoir honte de la dépression ! C’est l’occasion de demander de l’aide.
Comment comprendre que vous souffrez d’une dépression ?
Si vous avez l’impression que
- Votre état moral a changé
- Vous êtes fatigué, vous avez envie de changer quelque chose,
- Vous vous sentez perdu et pas à votre place
- Vous vous sentez déprimé
- Il n’y a pas d’envie de faire quoi que ce soit et de passer à autre chose.
Ensuite, il convient de s’interroger sur son état psychologique. Il est important de savoir s’il y a une dépression.
Bien sûr, seul un médecin peut donner un diagnostic compétent à un patient, mais il est important de remarquer le premier appel et d’y prêter attention. Tout d’abord, vous devez analyser ce qui s’est passé récemment. Demandez-vous s’il y a eu un stress important, un tournant ou un incident émotionnellement lourd.
Vous devez examiner votre emploi du temps et votre repos. Vous devez répartir les choses correctement et respecter le rythme de la journée afin d’éviter tout épuisement émotionnel ou physique. Le repos est en effet un aspect très important, sans lequel notre corps ne peut récupérer pleinement ses forces physiques et morales.
10 Signaux d’alarme
Il convient de noter les signes suivants
Si vous remarquez encore les premiers signes de dépression, comprenez que vous êtes sur la péniche et que vous avez besoin de temps pour récupérer et accordez-vous ce temps.
Faites une pause au travail, changez de situation, faites-vous de nouvelles impressions, détendez-vous et «redémarrez». Si vous comprenez que votre état moral est très déprimé, vous devez contacter un professionnel.
10 symptômes de la dépression — en vidéo :
Questions fréquemment posées
Cette section contient les questions les plus fréquemment posées aux experts sur la dépression et les réponses qui y sont apportées.
Q : Est-il possible de traiter complètement la dépression ou cet état revient-il régulièrement ?
R : Oui, il est possible de guérir complètement la dépression et d’exclure toute possibilité de récidive. Une personne dépressive n’est pas perdue pour la société. Elle a besoin d’un traitement et d’un soutien compétents.
Q : À quelle fréquence les médecins et les psychologues sont-ils confrontés au diagnostic de dépression ?
R : Ce diagnostic n’est pas rare. Les statistiques montrent que pour sept personnes sur la planète, elles sont confrontées à la dépression. Dans la poursuite du succès, les gens abandonnent souvent toutes leurs forces physiques et morales et oublient complètement leurs ressources émotionnelles et spirituelles dans le processus de réalisation des objectifs matériels.
Q : Comment distinguez-vous la dépression de la tristesse et de la négligence ?
R : La tristesse constante et la négligence sont des composantes des troubles dépressifs, mais elles existent indépendamment l’une de l’autre. Il est important de procéder à une évaluation complète de l’état du patient, de comparer les symptômes de manière appropriée et d’établir un lien de causalité entre les états émotionnels d’une personne. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il est normal que la fatigue se transforme en tristesse par la suite. Il ne faut pas se forcer à se reposer. Le corps a besoin de se reposer et de reconstituer ses forces.
Conclusion.
La dépression est un ennemi silencieux qui peut se cacher et se dissimuler pendant longtemps, dévorant et tuant les gens de l’intérieur. La dépression doit être traitée avec une aide professionnelle. Ce diagnostic ne doit pas être ignoré, car tout le monde a besoin d’aide et de soutien.
La stabilité émotionnelle et mentale est une force intérieure qui permet de se développer, d’avancer et de s’améliorer. Prenez soin de vous !
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